Le Maroc ambitionne de porter la capacité de production à 1 million de véhicules d’ici 2020
L’industrie automobile a affiché une cadence de réalisations sans précédent avec 70 milliards de dirhams (MMDH) de chiffre d’affaires à l’export (60 milliards en 2016), 15.000 nouveaux emplois directs créés et 42 projets d’investissement lancés d’un montant de 15,5 MMDH, a indiqué le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Avec une capacité de production de 650.000 véhicules par an, le Maroc ambitionne de porter à 1 million d’ici 2020 et s’apprête à intégrer le top 10 des plateformes de production automobile dans le monde. En outre avec les 80.597 postes créés, le Maroc concrétisé déjà 90% de l’objectif à horizon 2020. Le taux d’intégration locale qui est de l’ordre de 55% actuellement sera porté à 65% d’ici 2020.
M. Elalamy a noté que les derniers investissements lancés dans ce secteur, le 11 décembre courant sous la présidence effective du roi Mohammed VI, introduisent dans le Royaume des métiers nouveaux. D’un montant global de 13,78 MMDH, ces investissements créeront 11.568 nouveaux emplois directs dans l’automobile, a-t-il souligné.
Cette année a été marquée également par le lancement des travaux du projet du groupe PSA à Kénitra qui a reçu le prix 2017 du meilleur projet d’investissement dans la région MENA, décerné par l’Annual investment meeting committee de Dubai. Le projet se déploie conformément au calendrier prévisionnel et le démarrage de la production débutera en 2019, note Elalamy.
Investir dans la mobilité électrique
Le Maroc, en s’associant avec un acteur de référence de la mobilité électrique, le groupe BYD, a intégré pour la première fois en Afrique la filière du transport électrique, dont la production sera destinée tant à l’export qu’au marché local. Toutes ces réalisations accomplies dans l’automobile, attestent de la pertinence du plan industriel, ainsi que de l’efficacité des écosystèmes lancés qui s’avèrent être de véritables leviers de l’émergence industrielle, a souligné le ministre.
Le Maroc a effectué aussi de grands efforts pour améliorer le climat des affaires et développer des infrastructures routières, aériennes, portuaires et industrielles en les conformant aux standards internationaux. Les atouts structurels tels que le positionnement géographique, le cadre de stabilité et de sécurité et l’ouverture économique du Maroc sont également autant de facteurs qui expliquent ce résultat.
Mohamed El Hamraoui