Le frère du cerveau présumé des attentats de Paris condamné en deuxième degré à deux ans de prison
La chambre criminelle de deuxième degré chargée des affaires de terrorisme de Salé a confirmé complètement, mercredi 5 octobre, la peine de deux ans de prison ferme à l’encontre du frère du cerveau présumé des attentats de Paris, Yassine Abaaoud. Le petit frère du cerveau présumé des attentats de Paris en novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud, né en Belgique en 1995, était poursuivi pour "apologie du terrorisme" et "non dénonciation de crimes terroristes", il a été condamné le 5 mai dernier, en premier degré à deux ans de prison.
Yassine Abaaoud qui détient la double nationalité belge et marocaine, était sous mandat de dépôt à la prison de Salé depuis le 10 octobre 2015, après son arrestation par la police à Agadir. Le frère cadet d’Abdelhamid Abaaoud, avait été interpellé à sa descente d’avion à l’aéroport d’Agadir, ville natale de son père, suite à son expulsion par les autorités turques, qui l’avaient fait monter à bord d'un avion à destination de la ville. L’un des frères d’Abdelhamid se trouverait encore en Syrie. Il s’agit du petit Younès, 13 ans, emmené par Abdelhamid pour faire le djihad.
Abdelhamid Abaaoud est suspecté d'avoir été le cerveau des attentats à Paris le 13 novembre. Lui et sa cousine, Hasna Aitboulahcen, ont été tués lors d'une intervention policière à Saint-Denis.
La police judicaire d’Agadir avait remis Yassine Abaaoud à la BNPJ (Brigade nationale de la police judicaire) à Casablanca pour soupçons de complicité avec une organisation terroriste, en plus du fait qu’il soit le frère du cerveau présumé des attentas de Paris.
Pour rappel, Abdelhamid Abaaoud, Belgo-marocain qui a grandi à Molenbeek, a été tué le 16 novembre lors de l'assaut du Raid dans sa planque de Saint-Denis. Il y a perdu la vie au côté de sa cousine Hasan Aït Boulahcen et Chakib Akrouh, un autre Molenbeekois soupçonné d'avoir participé aux attentats de Paris. Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête afin de savoir si Younes serait revenu en Europe pour "venger son frère".
Mohamed El Hamraoui