La dépouille du militaire marocain disparu en Centrafrique: remise au contingent des FAR

La dépouille mortelle du militaire du contingent des Forces armées royales (FAR) de la Mission Multidimensionnelle de Stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA), déclaré « porté disparu » suite à l’attaque de la patrouille du contingent des FAR, a été remise jeudi 11 mai,  au contingent des FAR.

Une patrouille du contingent des FAR de la MINUSCA, en mission d’escorte et de sécurisation d’une équipe de génie militaire cambodgienne, a été attaquée par un groupe armé non identifié, lundi  8 mai, sur l’axe Rafai-Bangassou à 220 Km au sud-est de la ville de Bria, lieu d’implantation du contingent des FAR. Neuf soldats du contingent des FAR ont été blessés dont un dans un état grave.

Les démarches du transfèrement de la dépouille du militaire marocain sont en cours après l’accomplissement des procédures en vigueur au sein de la mission onusienne,  a indiqué un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR qui précise qu’une cérémonie funéraire sera organisée au lieu de résidence de la famille du défunt.

Les quatre casques bleus – trois Cambodgiens et un Marocain – avaient disparu après l'attaque de leur convoi par un groupe anti-balaka local à une vingtaine de kilomètres de Bangassou. En provenance de Rafaï, le convoi avait été arrêté à un barrage. Les casques bleus, qui n'ont pas le droit d'engager le tir, auraient été pris pour cible.

Suite à  cette attaque lâche dont ont été victimes des casques bleus marocains et cambodgiens de la Mission des Nations Unies, l’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies et président de la Configuration de la République Centrafricaine de la Commission de Consolidation de la Paix, a condamné fermement l'attaque contre le convoi de la MINUSCA et a  exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et à leurs pays, ainsi que sa gratitude pour le travail et les sacrifices des soldats de la paix dans la protection de la population de la République centrafricaine.

Mohamed El Hamraoui