La coopération interafricaine au menu de l’Africa Security Forum 2017 à Casablanca

 La coopération interafricaine au menu de l’Africa Security Forum 2017 à Casablanca

Driss Benomar (G)


Casablanca abritera l’édition 2017 de l’Africa Security Forum du 8 au 10 octobre 2017. Ce forum organisé par le think tank Atlantis, en partenariat avec le Forum International des Technologies de la Sécurité (FITS) sous l’égide du ministère français de l’Intérieur, se tient sous le thème « La coopération interafricaine face au terrorisme, aux radicalisations et à la criminalité transnationale ». 


L’édition de cette année verra la participation de plus de 300 experts en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité, qui vont débattre autour du cyberspace comme nouveau théâtre des radicalisations. Les participants vont analyser les moyens d’actions et d’opération des organisations terroristes et l’architecture régionale de sécurisation des infrastructures sensibles.


Les défis posés par les flux migratoires, la criminalité transnationale et la coopération interafricaine face au terrorisme seront aussi au menu des débats. Selon Driss Benomar, le président du think tank Atlantis qui a présenté les grandes lignes du forum lors d’un point de presse à Casablanca, lundi 18 septembre, l’objectif est de trouver des issues face aux principales problématiques sécuritaires africaines tels le terrorisme, les radicalisations et la criminalité transnationale.


Pour sa part Alain Juillet, président de FITS ( Forum International des technologies de sécurité), a souligné, qu’avec le formidable développement économique et démographique annoncé pour les 30 prochaines années, l’Afrique sera la cible d’intérêts variés allant des groupes criminels et de stratégies offensives d’Etats, aux ONG qui y voient des possibilités d’extension de leur influence ou de leurs marchés ».


Toujours dans le contexte de la lutte contre le terrorisme transnational, le président de la FITS, a noté que les flux migratoires Sud-Nord vont se transformer en déplacements dans tous les sens, des populations pauvres, vers les zones plus riches où l’on trouve du travail même peu qualifié. Ceci aura pour conséquence de déstabiliser les zones de passage et d’implantation, mais aussi d’offrir de la main d’œuvre pas chère aux pays qui les accueilleront.


Mohamed El Hamraoui