Maroc/FMI. Une croissance de 4 à 5% en 2021
Le produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait rebondir de 4 à 5% à mesure que les effets de la sécheresse et de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) s’estompent, a estimé, lundi 2 novembre, le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, Roberto Cardarelli.
En 2020, le PIB devrait se contracter autour d’une fourchette de 6% à 7%, en fonction de l’évolution de la pandémie du Covid-19, a précisé M. Carderelli lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du Fonds monétaire international.
Une nette diminution du tourisme
Selon un rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), publié le mois de mai dernier, l’économie marocaine devrait se contracter de 2% en 2020 sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), mais connaître une reprise de 4% en 2021. Plusieurs facteurs influencent ce ralentissement dû à une nette diminution du tourisme, aux mesures destinées à contenir la propagation de cette pandémie, aux récoltes probablement mauvaises, à une récession en Europe et à une baisse des prix des matières premières.
La croissance pourrait être favorisée par l’essor de secteurs non agricoles, en particulier l’industrie minière, principalement en raison de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur la production de phosphate en Chine, explique la dernière édition de « Regional Economic Prospects » de la BERD.
Dans l’ensemble des régions d’opérations de la BERD, les mesures de confinement ont eu un impact sur l’offre et la demande intérieures. Parmi les chocs externes figurent une chute brutale des prix des matières premières, qui pèse sur les exportateurs de ces marchandises, des perturbations dans les chaînes de valeur mondiales, un effondrement du tourisme et un recul des envois de fonds des expatriés.
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