Maroc. Des experts dénoncent la politique du “deux poids, deux mesures” du PE

 Maroc. Des experts dénoncent la politique du “deux poids, deux mesures” du PE

Des experts ont dénoncé la politique du “deux poids, deux mesures” et la logique néocolonialiste du PE dans sa campagne menée contre le Maroc.

Ces experts, réunis mercredi 8 février à Rabat, lors d’une conférence-débat et d’information organisée par le Parlement marocain et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le royaume par le Parlement européen (PE), ont ainsi mis à nu la campagne menée par le PE contre le royaume et le silence de cette institution européenne face à la situation précaire des droits de l’homme dans plusieurs pays, notamment en Algérie.

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Ils ont aussi fustigé le double standard du Parlement européen concernant les affaires d’agressions sexuelles soumises à la justice en faisant fi des droits des plaignants. Cette rencontre a été marquée par la projection d’un témoignage de Khadijatou Mahmoud, victime d’un viol de la part du dénommé Brahim Ghali, chef des milices du polisario. Mme Khadijatou Mahmoud a indiqué que le PE n’a accordé aucune attention à son cas, mais se montre disposé à prêter l’oreille aux séparatistes du polisario.

Cette conférence, organisée par les deux chambres du Parlement marocain, a examiné les soubassements des attaques méthodiques et des agressions mensongères relayées par le PE contre le royaume de manière systématique et assumée. Elle a connu la participation de parlementaires, de représentants de la société civile, d’experts et de juristes, qui ont abordé l’instrumentalisation de la question des droits de l’homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.

“Une tentative de déstabilisation internationale”

Concernant cette affaire, aucun élément technique n’a pu mettre en lumière les accusations “fantaisistes” portées contre le Maroc sur l’utilisation présumée du logiciel Pegasus, a affirmé, lors de cette rencontre, Me Olivier Baratelli, avocat du royaume auprès des tribunaux français, soulignant que “le Maroc est de manière évidente victime, depuis longtemps, d’une tentative de déstabilisation internationale”.

Le Royaume du Maroc, sous le contrôle des autorités judiciaires françaises, a fait contrôler le “pseudo rapport” informatique d’Amnesty International par des experts informatiques agréés près la cour d’appel de Paris, près le tribunal judiciaire de Paris et près la Cour de cassation, a expliqué Me Baratelli, indiquant qu’aucun de ces experts informatiques n’a mis en lumière une quelconque infiltration par le logiciel Pegasus des téléphones des personnes soi-disant visées en France.

Le Parlement du royaume du Maroc avait annoncé, dans un communiqué conjoint des deux chambres, le 23 janvier, sa décision de reconsidérer ses relations avec le Parlement européen en les soumettant à une réévaluation globale, visant à prendre des décisions fermes et appropriées, suite aux dernières positions du Parlement européen à l’égard du Maroc. Dans cette optique, le Parlement avait décidé de créer une commission thématique ad-hoc consacrée à la réévaluation des relations avec le PE et composée de représentants des deux chambres du Parlement.