Des activistes d’Al Hoceima accusés de recevoir des transferts d’argent et un appui logistique de l’étranger
Le procureur général du roi près la Cour d’appel d’Al Hoceima a annoncé, dimanche 28 mai, l’arrestation de 22 personnes par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), suite aux derniers incidents survenus à Al Hoceima.
Lundi 29 mai, Nacer Zefzafi présenté comme le meneur de la «fronde du Rif» était à son tour arrêté après une courte cavale depuis le 26 mai, suite à l’enquête au sujet de l'atteinte à la liberté de culte et dont il a été l'auteur en compagnie d'un groupe d'individus à la mosquée Mohammed V lors de la prière du vendredi.
Le ministère public avait reçu un rapport de la BNPJ selon lequel certains individus auraient commis des actes contraires à la loi et punis par le code pénal, a souligné M. Aqwir dans une déclaration à la presse. Ces actes concernent l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, l’incitation à commettre des délits et des crimes, l’humiliation des fonctionnaires publics lors de l’accomplissement de leurs missions et l’hostilité envers les symboles du Royaume dans des rassemblements publics, outre d’autres actes.
Ledit rapport indique que certaines personnes seraient impliquées dans les incidents qui ont eu lieu à Imzouren et Bni Bouayach le 26 mars dernier, au cours desquels une résidence et des véhicules des forces publiques ont été incendiés, des biens d’autrui et d’utilité publique endommagés et des fonctionnaires publics humiliés et agressés, outre d’autres actes.
La BNPJ a été ainsi chargée de mener l’enquête qui a abouti les 26 et 27 mai à l’arrestation de 20 personnes qui seront déférées devant le ministère public dès clôture de l’enquête. Le procureur général du Roi près a tenu à préciser que certaines “personnes arrêtées ont été transférées au siège de la BNPJ à Casablanca, où elles ont été placées en garde à vue, étant donné que c’est elle qui est chargée de l’enquête”.
Selon les éléments fourni par le parquet, "les premiers éléments de l'enquête montrent que les mis en cause auraient reçu des transferts d'argent et un appui logistique de l'étranger afin de mener des activités de propagande susceptibles de porter atteinte à l'intégrité du Royaume et ébranler l'allégeance des citoyens à l'Etat et aux institutions".
Les personnes restantes interpellées suite aux actes de vandalisme survenus à Al Hoceima, Beni Bouayach et Imzouren, ces deux derniers jours, ont été placées en garde à vue au siège de la police judiciaire de ces villes, a noté le procureur général du roi Mohamed Aqwir.
M E H