Démantèlement d’une cellule terroriste féminine dont 7 jeunes filles mineures

 Démantèlement d’une cellule terroriste féminine dont 7 jeunes filles mineures

Une des 10 jeunes filles mineures marocaines membres de la cellule féminine affiliée à Daech


 


Le Bureau central des investigations judiciaires,  relevant de DGST a démantelé, lundi 3 octobre, une cellule féminine affiliée à Daech composée de 10 jeunes filles. Ces personnes ont été  arrêtées à Kénitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Oulad Taima, Zagora et Sidi Taibi (environs de Kénitra).


 


Cette opération qui a permis de déjouer  un plan visant à intégrer des éléments féminins au Maroc au réseau terroriste de l’organisation Daech,  a permis la saisie chez l’une des mises en cause de produits chimiques susceptibles d’être utilisés dans la fabrication d’explosifs, précise le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, ajoutant que ces produits seront soumis aux services compétents pour expertise scientifique.


 


Le frère d’une jeune fille interpelé est mort en kamikaze en Irak


Les premiers éléments de l’enquête font ressortir que les prévenues, qui ont prêté allégeance au soi-disant émir de l’"Etat islamique", ont adhéré à l’agenda sanguinaire de cette organisation, en cherchant à obtenir des produits utilisés dans la fabrication d’engins  explosifs. Leur objectif était de mener des opérations-suicide contre des installations sensibles au Maroc, suivant en cela le procédé du frère de l’une d’entre elles qui avait commis une opération similaire en Irak au début de l’année en cours, et celui d’autres femmes "daechiennes" qui avaient perpétré des attentats-suicide et des attaques d’envergure dans plusieurs pays.


Les mises en cause, dont certaines ont des liens familiaux avec des combattants marocains dans les rangs de l’Etat islamique et avec certains partisans de groupes islamistes extrémistes, coordonnaient, dans le cadre de ce projet destructeur, avec des éléments de l’unité "Opérations extérieures" de Daech actifs sur la scène syro-irakienne, ainsi qu’avec des éléments liés à cette organisation qui s’activent en dehors de la zone de concentration en Irak et en Syrie, poursuit la même source.


En parallèle, des éléments de cette cellule ont été chargés de recruter des femmes en vue de renforcer les rangs de Daech sur la scène syro-irakienne, suivant en cela la stratégie de ce groupe visant à élargir le cercle d’embrigadement au sein des différentes couches sociales et catégories d’âge, pour renforcer le prétendu Califat, exploitant pour ce faire la convergence de son projet avec le référentiel idéologique de plusieurs groupes islamistes, qui ont constamment servi d’incubateur pour nombre d’éléments impliqués dans des affaires liées au terrorisme.


 


Mohamed El Hamraoui