Maroc. Démantèlement d’une cellule terroriste à ramification internationale
Les services de lutte contre le terrorisme ont démantelé une cellule terroriste composée de quatre membres s’activant à Nador et ses environs, dont le frère d’un combattant dans les rangs de “Daech”.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), a démantelé, mardi 7 juillet, une cellule terroriste. Il s’agit de quatre membres s’activant à Nador et ses environs. Age : entre 21 et 26 ans. L’un d’entre eux est le frère d’un combattant de “Daech”.
L’enquête préliminaire révèle que ces individus comptaient mener des attaques terroristes. Le communiqué précise que ces attaques visaient des sites sensibles dans le Royaume.
Les personnes arrêtées étaient en lien étroit avec les membres d’une cellule terroriste démantelée le 04/12/2019. Dans le cadre d’une coopération sécuritaire conjointe entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues espagnols. Toujours selon le communiqué du ministère.
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Les ramifications internationales de Daech
Le 4 décembre 2019, le BCIJ, relevant de la DGST, avait annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste. Quatre membres, âgés entre 24 et 39 ans et porteurs de projets terroristes. Les quatre individus ont été arrêtés lors d’une opération conjointe avec la police nationale espagnole.
Ainsi, les services sécuritaires ont interpellé trois prévenus à Ferkhana et Bni Nsar, dans la région de Nador. Parmi eux, figure le frère d’un jihadiste combattant dans la zone syro-irakienne.
Quant au chef présumé de cette cellule, les forces de sécurité l’ont arrêté dans la banlieue madrilène. Les quatre prévenus faisaient la propagande de l’idéologie de Daech. Ils auraient multiplié les appels à des actes terroristes pour venger la mort du chef de cette organisation Abu Bakr Al-Baghdadi.
Lors des perquisitions menées, les enquêteurs ont saisi du matériel informatique, des cagoules ainsi que des livres et des documents à caractère extrémiste.
Depuis juin 2015, les deux pays ont mené plusieurs opérations conjointes contre le terrorisme djihadiste. Cette collaboration a permis l’arrestation de 175 personnes violentes ou radicalisées.