« Cercles Patrimoniaux » : Mesures fiscales incitatives
« Délais de prescription liés aux opérations de régularisation, à la constitution de biens immobiliers à l’étranger, opérations de commerce international et plans sectoriels, dispositifs incitatifs offerts aux entreprises pour intégrer l’économie structurée ou encore les modalités d’échange de données avec les pays membres de l’OCDE », des questions cruciales pour bon nombre de Marocains du monde et qui ont fait l’objet d’une rencontre à Casablanca.
Il s’agit là de la première édition des Cercles Patrimoniaux de l’année 2020, consacrée aux nouvelles dispositions réglementaires et fiscales relatives au patrimoine, organisée par le private banking de la Banque populaire. Une rencontre marquée par la participation active du directeur de l’Office des changes, et du directeur général par intérim de la Direction générale des impôts.
Le contexte réglementaire et fiscal au Maroc a connu des évolutions importantes, avec l’introduction de nombreuses dispositions dans le cadre de la nouvelle loi de finances, notamment avec les opérations de régularisation qui concernent les avoirs et liquidités détenus à l’étranger ainsi que les avoirs liquides détenus au Maroc.
A travers cet événement, la Banque populaire a offert à ses clients patrimoniaux de la région du grand Casablanca une opportunité inédite d’échanger en direct avec des hauts responsables de l’administration publique marocaine sur une thématique d’actualité.
En marge de son intervention, Mounya Dinar, directrice de la Banque privée à la BCP, a expliqué : « Nous confortons par le biais de cette rencontre la vocation première de nos cercles patrimoniaux, celle de créer un espace d’écoute et d’échange entre les différents acteurs de notre société, en plaçant notamment l’administration au plus près de ses administrés, pour servir et accompagner notre clientèle au mieux de ses intérêts ».
Pour sa part, Hassan Boulaknadal, DG de l'Office des changes, s’est exprimé au sujet des opérations de régularisation en indiquant que « l’objectif est d’évoluer vers un assouplissement continu et irréversible des règles régissant le change pour répondre de manière efficace aux besoins de nos citoyens tout en les appuyant dans le développement futur de leurs affaires ».
Quant à Khalid Zazou, directeur général par intérim de la Direction générale des impôts, il a précisé, de son côté, que « les différentes mesures de régularisation fiscale volontaire et de réaménagement de certaines règles de procédure, introduites dans le cadre de la nouvelle loi de finances visent à renforcer les garanties des contribuables et à améliorer le climat des affaires à travers une démarche d’accompagnement des agents économiques dans le processus de conformité et d’adhésion à l’impôt ».