143 cas confirmés de coronavirus et des nouvelles mesures coercitives

 143  cas confirmés  de coronavirus et des nouvelles mesures coercitives

AFP


Vingt-huit (28) nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés au Maroc depuis dimanche, portant à 143 le nombre total de cas testés positifs au laboratoire, a annoncé, lundi  23 mars, le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la santé.


Selon la même source, le nombre de décès dus au virus s’élève à quatre, dont deux dans la région Casablanca-Settat, un à Rabat-Salé-Kénitra et un autre à Béni Mellal-Khénitra, alors que cinq personnes infectées au virus ont guéri.


Sur un total de 2.798 personnes placées sous surveillance médicale dans le cadre du plan de veille épidémiologique, 643 cas ont été exclus suite à des tests négatifs effectués au laboratoire. En outre, 2.117 sont toujours placés sous contrôle sanitaire, alors que 582 autres ont achevé la période de surveillance, a relevé le directeur de l’épidémiologie, notant que 22 personnes contacts ont été testées positives.


Concernant la répartition régionale des cas, Fes-Meknes arrive en tête des régions touchées par le virus avec 35 cas, suivie de Casablanca-Settat (34) et Rabat-Salé-Kénitra (32). Viennent ensuite la région de Marrakech-Safi avec 15 cas, Tanger-Tétouan-Al Hoceima 09 cas, l’Oriental 07, Souss-Massa (06), Beni Mellal-Khenifra (03), un seul cas dans la région de Draa Tafilalet et la région de Guelmim-Oued Noun.


Des nouvelles mesures coercitives


Pour les dispositions relatives à l’état d’urgence sanitaire et aux procédures de sa déclaration pour lutter contre la pandémie, le nouveau projet de loi adopté stipule que l’état d’urgence sanitaire peut être déclaré dans n’importe quelle région, préfecture, province ou commune, ou à travers tout le territoire national en cas de nécessité, à chaque fois que la sécurité des personnes est menacée par une épidémie et que la situation impose des mesures urgentes pour assurer leur protection.


Ce texte indique que toute violation des dispositions de ce décret-loi est passible d’une peine d’un à trois mois d’emprisonnement et d’une amende allant de 300 à 1.300 dirhams ou de l’une des deux peines, sans préjudice de la sanction la plus lourde. Le texte permet au gouvernement de prendre, en cas de nécessité absolue, des mesures exceptionnelles urgentes à caractère économique, financier, social ou environnemental, à même de contribuer directement à faire face aux impacts négatifs de l’État d’urgence déclaré