Ban ki-moon tente l’apaisement avec le Maroc après une dure épreuve
C’est un pas vers l’apaisement avec le Maroc qui a été franchi lundi par Ban Ki-moon, après une dure épreuve suite à un dérapage verbal qui a qualifié la présence du Maroc au Sahara d’occupation.
Dans un document, distribué, lundi 28 mars, à la presse accréditée auprès de l’ONU, lors du point de presse quotidien, Ban Ki-moon affirme regretter le malentendu autour du terme "occupation" qu'il a utilisé lors de son voyage le 5 mars courant à Tindouf, pour qualifier la présence du Maroc au Sahara.
« Nous regrettons le malentendu et les conséquences induites par cette expression personnelle », est-il relevé dans ce document. Le document ajoute que « la position des Nations unies n’a pas changé. Le secrétaire général de l’ONU n’a à aucun moment de son voyage en Afrique du Nord laissé entendre ou signalé un changement dans l’approche onusienne du conflit ».
Au cours d’un point de presse à New York, Stéphane Dujarric porte-parole de l’ONU, a déclaré que Ban Ki-moon « n’a pas pris et ne prendra jamais position sur le conflit du Sahara. Christopher Ross n’a jamais voulu chercher à imposer une position particulière sur le conflit. Nous cherchons, a poursuivi Dujarric, à encourager les différentes parties à négocier sans conditions préalables et de bonne foi, une solution politique mutuellement acceptable ».
Les déclarations de Ban Ki-moon qualifiant le Maroc d’occupant, avait poussé ce dernier à demander, le 21 mars, à l'ONU de fermer un bureau de liaison de la Minurso à Dakhla et d’expulser la majeure partie des fonctionnaires civils de la Minurso.
Mohamed El Hamraoui