Arrestation de deux autres membres d’une cellule terroriste liée à la branche libyenne de Daech
Le ministère de l’Intérieur a annoncé, le 3 avril, l’arrestation de deux présumés terroristes à Casablanca, qui seraient liés à la cellule démantelée le 24 mars dans plusieurs villes du Maroc.
Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les deux individus seraient liés à la cellule démantelée le 24 mars dernier dans plusieurs villes du royaume et impliquant 10 personnes. La cellule en question serait liée à la branche libyenne de Daech. Les deux personnes appréhendées seraient chargées du financement et de la coordination avec les combattants de cette organisation en Libye.
Selon la même source, « les investigations ont relevé l'ampleur de la gravité des plans de cette cellule qui vise la stabilité du royaume à travers des actes terroristes prenant pour cible des éléments sécuritaires ». Les membres de cette cellule étaient en liaison avec des éléments actifs en Libye pour leur faciliter l'adhésion à Daech dans la perspective de retourner au Maroc pour perpétrer des plans terroristes.
Le bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), avait démantelé, le 7 mars dernier, une cellule terroriste en relation avec l’organisation dite "Etat islamique". Composée de cinq membres, la cellule s’activait dans la ville de Smara, les régions de Belfaâ et Aït Amira relevant de la province de Chtouka Aït Baha.
Les membres de cette cellule terroriste planifiaient de rallier les camps de “Daech” sur la scène syro-irakienne, avant de se raviser et d’opter pour les rangs de l’organisation en Libye, via la Mauritanie, avec l’aide de trafiquants actifs dans la région. L’enquête préliminaire a révélé que cette cellule entendait déclarer le “Jihad” dans le Royaume et l’un de ses membres était en train de confectionner une bombe artisanale, à l’aide d’une « cocote minute », pour perpétrer une opération terroriste ciblant des lieux publics de grande affluence.
Mohamed El Hamraoui