Manifestation devant le siège d’AXA à Paris pour demander à l’assureur de se « désinvestir de l’apartheid israélien »
Une vingtaine de militants de la cause palestinienne est venue perturber, ce jeudi 27 avril, l’assemblée générale d’Axa à Paris, en se rassemblant devant l’entrée de la salle Pleyel où se tenait l’AG du groupe.
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Ils reprochent à l’assureur français de continuer à investir dans des banques israéliennes, impliquées selon eux dans les « colonies israéliennes illégales en territoire palestinien ». « Nombre de ces banques figurent dans la base de données des Nations unies, qui recense les sociétés complices de l’entreprise israélienne de colonisation illégale », précise Imen Habib, animatrice de la campagne BDS France, un mouvement qui s’oppose à l’occupation israélienne par des appels répétés au boycott.
En août 2022, un rapport de la coalition “Don’t Buy Into Occupation » (NDLR : 24 organisations palestiniennes et européennes) classait AXA à la 24è place (sur 100) des plus grands investisseurs européens dans l’entreprise de colonisation israélienne illégale.
En reprenant à leur sauce le tube “Djadja” de la chanteuse française Aya Nakamura, réécrite pour l’occasion, les manifestants ont exhorté AXA à arrêter de financer la colonisation israélienne en Palestine.
« Ho Axa, y a pas moyen Axa,
Tu sors de là Axa,
Genre l’occupation tu dead ça,
Ho Axa, y a pas moyen Axa,
Tu sors de là Axa… », ont chanté avec le sourire les militants.
« AXA a rapidement condamné et agi contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ses conséquences humaines dévastatrices. Où est la responsabilité d’AXA envers les Palestiniens qui vivent sous l’apartheid et l’occupation israélienne depuis des décennies ? », interroge Imen Habib.
Les militants promettent de continuer à appeler au boycott d’AXA tant que ce « groupe continuera à tirer profit de l’oppression israélienne du peuple palestinien ».