Makhtar Diop, nouveau bras armé de la Banque Mondiale

Février 2021 restera le mois du capital humain africain à l’international.  Le jeudi 18 février dernier, la Banque Mondiale a annoncé la nomination de Makhtar Diop, avec effet au 1er mars 2021, au poste de directeur général et vice-président exécutif de la Société Financière Internationale (IFC-Internation Finance Corporation), bras armé de la Banque Mondiale dans le financement et la promotion du secteur privé. 

Après la nomination de la première femme, et africaine de surcroît, à la tête de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’ex-ministre des Finances nigériane Ngozi Okonjo-Iwealar, c’est au tour de Makhtar Diop.

Ancien ministre des Finances du Sénégal, Makhtar Diop est actuellement vice-président de la Banque Mondiale pour les Infrastructures et ayant pour mission principale la contribution à la résorption des déficits en infrastructures dans les pays en développement et émergents. Ceci couvre les secteurs de l’énergie, des routes, du transport et de l’économie numérique.

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« Honoré »

Sous sa direction, son département a enregistré une augmentation remarquable des engagements dépassant la barre de 70 milliards de dollars. Sur son compte Twitter, Makhtar Diop a déclaré être « honoré » et de rajouter « plus que jamais, la croissance du secteur privé dans les économies en développement est essentielle pour améliorer la vie des gens. Le moment est venu de stimuler une croissance inclusive et de promouvoir des investissements durables au bénéfice de tous ». 

« Un leadership énergique »

Le président de la Banque Mondiale, David Malpass, s’est félicité de cette nomination en déclarant : « Makhtar Diop a à son actif une expérience approfondie dans les domaines du développement et de la finance, et une carrière marquée par un leadership énergique et le sens du service vis-à-vis des pays en développement, tant dans le secteur public que dans le privé ». 

Dans son communiqué, IFC a tenu à préciser que son objectif ultime est « de créer des emplois et de favoriser le déploiement d’une électricité bas carbone et de transports propres, de l’eau potable, des infrastructures et des services numériques ». Mère Afrique doit être fière de ses enfants. Souhaitons leur pleins succès dans leurs missions pour une croissance inclusive. 

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