L’exposition « Love » sur Yves Saint Laurent et le Maroc, du 5 juin au 31 octobre 2022, à Évora, au Portugal
Musée Yves Saint Laurent à Marrakech
Le lien privilégié qu’entretenait Yves Saint Laurent avec le Maroc a toujours été une source d’inspiration particulière. Un amour inconditionnel qui fait l’objet cette fois-ci d’une exposition-évènement au Palacio de los Duques de Cadaval à Évora. « Love » retrace l’histoire du grand couturier avec le Maroc, depuis sa première arrivée à Marrakech en 1966.
L’exposition “Love” prendra ses quartiers au prestigieux Palais des Ducs de Cadaval à Evora au Portugal, du 5 juin au 31 octobre 2022. Un nouveau témoignage de l’attachement particulier d’Yves Saint Laurent au Maroc. L’exposition va retracer le parcours personnel et professionnel du couturier intimement lié au pays, depuis sa première arrivée en 1966.
Déclinée en trois volets, l’exposition propose dans son premier chapitre, des modèles inspirés du Maroc, explique le magazine Vêtements quotidiens pour femmes. 15 costumes, au total, seront exposés dans l’église Sao Jao Evangelista.
Marrakech m’a ouvert les yeux sur la couleur
La seconde section exposera le travail de 13 artistes marocains contemporains. Organisée par Mouna Mekouar, commissaire d’exposition indépendante, l’évènement s’appuie sur des cartes de vœux d’Yves Saint Laurent, réalisées sur près de 27 ans et comportant invariablement le mot « love », d’où l’intitulé de l’exposition.
Le dernier volet mis en scène par Alexandra de Cadaval, exposera les robes fastueuses de Nourredine Amir, premier créateur marocain à introduire sa collection, à titre d’invité, au calendrier de la haute couture parisienne en 2018. Ses créations avaient déjà été présentées à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent à Paris, et au Musée Yves Saint Laurent à Marrakech.
Ce lien profond et durable entre le couturier français et le Maroc, précisément Marrakech, est si bien décrit par Saint Laurent lui-même : « à chaque coin de rue à Marrakech, on tombe sur des groupes saisissants d’hommes et de femmes, apparaissant comme en relief: des caftans roses, bleus, verts et violets se mêlant les uns aux autres. On est étonnés de constater que ces mêmes groupes, dessinés ou peints et évoquent des croquis de Delacroix, soient en fait des arrangements spontanés de la vie quotidienne. Cette ville m’a ouvert les yeux sur la couleur. »
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