Les VAGAMONDES, ce Festival qui abolit les frontières
Les VAGAMONDES, une 9è édition exclusivement numérique, du 12 au 31 janvier 2021, à la Filature. Scène Nationale de Mulhouse.
Un Festival qui tombe à point nommé dans la morosité ambiante. Il est accessible uniquement sur le Web. La programmation de cette 9è édition qui prend sa source depuis les rives de la Méditerranée pour transcender les frontières par la magie des arts. Venus des pays riverains, d’Algérie, d’Égypte, d’Espagne, de France, de Grèce, d’Iran, d’Israël, du Liban, de Palestine, de Syrie, de Tunisie et du Maroc, les artistes s’expriment à leur guise. Pour raconter les révolutions et les libertés, les droits humains, la migration, l’accueil et l’hospitalité. Le tout décliné dans différentes expressions artistiques. Théâtre, danse, musique, arts visuels, échanges, tables rondes…Ce Festival est proposé en partenariat avec la chaine Arte.
Du 12 au 31 janvier, une programmation riche et accessible en ligne, ouverte à tous : des spectacles de théâtre et de danse, mais également des films. Des tables-rondes et des échanges entres les artistes, dans un brassage enrichissant et inclusif des cultures et des visions.
Comme la mer, mon amour de Boutaïna El Fekkak & Abdellah Taïa du Maroc
Les programmes sont disponibles gratuitement jusqu’au 31 janvier sur : www.lafilature.org ainsi que sur les plateformes des partenaires : www.lalsace.fr
et sur la chaine YouTube de Szenik
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Mais également retransmis sur les chaînes et sites web du Réseau des Télévisions du Grand Est : Alsace 20, viàVosges, viàMoselle et Canal 32.
Les rendez-vous de cette édition numérique sont visibles également sur la plateforme : programme VAGAMONDES
Moment fort de cette édition, le samedi 23 janvier, à 19h, la diffusion du spectacle Comme la mer, mon amour de Boutaïna El Fekkak & Abdellah Taïa du Maroc. C’est l’histoire de retrouvailles douloureuses. Après 15 ans de séparation, Abdellah retrouve Boutaïna par hasard dans les rues de Paris. Ils vont dans un café et parlent. Abdellah veut savoir pourquoi Boutaïna l’avait cruellement abandonné. Détruisant au passage l’amour-amitié qui les liait. Lui insiste pour savoir et pour comprendre. Boutaïna résiste, longtemps. Abdellah finit par trouver le moyen de l’obliger à parler, à s’expliquer sur leur passion commune pour les films égyptiens. Comme la mer, mon amour est une pièce sur une relation complexe d’amitié-amoureuse ainsi que sur l’inévitable retour des fantômes du passé.
Le travail de Boutaïna El Fekkak & Abdellah Taïa à découvrir samedi 23 janvier. A l’issue de la diffusion du spectacle, une rencontre est prévue avec le metteur en scène sur un plateau virtuel.