Les syndicats boycottent le Conseil national de la refondation
Peu de partenaires sociaux sur les bancs du Conseil national de la refondation (CNR) convoqué par Emmanuel Macron demain, le 7 septembre.
La CGT a annoncé qu’elle ne se rendrait pas au Conseil national de la refondation. Le syndicat rejoint ainsi trois autres syndicats : Force ouvrière, le CFE-CGC et Solidaires. Demain, le chef de l’Etat réunit le CNR pour « fixer un cap » à la poursuite des travaux de cette instance, un an après son lancement. Instance lancée pour « bâtir des consensus ».
Elle se décline en plusieurs thèmes : « bien vieillir », « climat et biodiversité », logement, jeunesse, travail… Des thématiques autour desquelles devaient se rassembler forces politiques, partenaires sociaux, représentants d’entreprises et associations.
Mais les deux premiers rendez-vous ont été largement boudés par les partis d’opposition et les mêmes syndicats qui ne seront pas présents jeudi.
« Opération de vitrine »
Dans un communiqué, FO a fustigé une instance qui conduit à « diluer » la parole des syndicats et « affaiblit le rôle des acteurs sociaux ». La CFE-CGC continue elle aussi à décliner l’invitation, dénonçant « une opération de vitrine ». Pour Solidaires, le CNR, « c’est de la communication ». A l’inverse, la CFDT, la CFTC et l’Unsa seront présentes demain à l’Elysée.
Conférence sociale
L’intersyndicale, qui a mené la bataille contre la réforme des retraites, a appelé à une nouvelle journée de mobilisation, le 13 octobre, pour réclamer l’augmentation des salaires. Elle attend les précisions sur une « conférence sociale », annoncée la semaine dernière par le chef de l’Etat, lors de sa réunion avec les chefs de partis.