Les États-Unis réaffirment leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie
Les États-Unis ont réaffirmé, mardi 2 octobre, leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que solution « sérieuse, crédible et réaliste » au différend régional autour du Sahara.
« Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », a indiqué le porte-parole du Département d’État américain dans un communiqué diffusé à l’issue de l’entretien tenu, mardi à Washington, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Les deux parties ont, par ailleurs, fait part de leur « soutien » à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique relatif au Sahara, mené sous l’égide des Nations unies, afin de parvenir « sans plus tarder » à une solution politique durable.
Dimanche 30 septembre, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, avait eu à New York, en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, des entretiens avec l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, à la demande de ce dernier.
Cet entretien, qui s’est déroulé en présence de l’ambassadeur Omar Hilale, a été l’occasion d’exposer la dynamique internationale actuelle en soutien à la souveraineté du royaume sur son Sahara et portée par de nombreux pays, en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie.
A cette occasion, la délégation marocaine a réitéré les quatre fondamentaux de la position du royaume au sujet du Sahara marocain, tels que définis par le roi Mohammed VI:
1- Le soutien aux efforts du secrétaire général et de son Envoyé personnel pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis;
2- L’autonomie, sous souveraineté marocaine, comme seule et unique solution à ce différend régional;
3- Les tables-rondes avec la participation de toutes les parties, notamment l’Algérie, comme seul cadre de ce processus, et ce conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité, du 30 octobre 2023 ;
4- Le respect scrupuleux du cessez-le-feu par les autres parties comme préalable à la poursuite du processus politique.