L’écrivain marocain Abdellah Taïa invité à l’IMA

 L’écrivain marocain Abdellah Taïa invité à l’IMA

Outre Abdellah Taïa, d’autres auteurs sont en lice pour ce prix prestigieux, dont la romancière marocaine Abigail Assor, pour son œuvre « La Nuit de David »

Abdellah Taïa, en lice pour le Grand Prix du Roman de l’Académie française, présente son roman « Le Bastion des larmes », samedi 5 octobre 2024, à l’Institut du monde Arabe.

L’auteur invité des rencontres littéraires est le romancier marocain Abdellah Taïa. Il présentera son roman Le Bastion des larmes (Éd. Julliard).  Taïa est né à Rabat en 1973. Il a publié plusieurs romans aux Éditions du Seuil, traduits dans de nombreuses langues, dont Une mélancolie arabe, Le jour du roi (Prix de Flore 2010), La vie lente et Vivre à ta lumière. Il a réalisé les deux longs-métrages L’armée du salut (2014) et Cabo Negro (2024). Son nouveau roman, Le bastion des larmes (Éditions Julliard), a paru en août 2024.

Récemment, l’Académie française a rendu publique la liste des romans sélectionnés pour le Grand Prix du Roman. « Le Bastion des larmes » du marocain Abdellah Taïa en fait partie.

Le roman raconte l’histoire Youssef, à la mort de sa mère, ce professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses sœurs, pour liquider l’héritage familial. À mesure qu’il s’enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence se paie au prix fort. Tout un passé ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre.

Une autre romancière marocaine en lice

En plus d’Abdellah Taïa, d’autres auteurs sont en lice pour ce prix prestigieux, dont la romancière marocaine Abigail Assor, pour son œuvre « La Nuit de David » (Gallimard). Egalement, Miguel Bonnefoy, « Le Rêve du jaguar » (Rivages), Grégory Cingal, « Les Derniers sur la liste » (Grasset), Kamel Daoud, « Houris » (Gallimard),  Gaël Faye, « Jacaranda » (Grasset), Delphine Minoui, « Badjens » (Seuil), Thibault de Montaigu, « Cœur » (Albin Michel), Jean-Noël Orengo, « Vous êtes l’amour malheureux du Führer » (Grasset) et Abel Quentin, « Cabane » (L’Observatoire).

Le Grand Prix du roman de l’Académie française, créé en 1915, est l’une des distinctions littéraires les plus prestigieuses de l’Académie.  Elle récompense chaque année un ouvrage original de langue française publié dans l’année en cours. Ce prix est remis d’habitude en octobre.

Les Rencontres littéraires de l’IMA, un rendez-vous pour faire connaître et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe. Cette semaine, ce sera donc au tour de Abdellah Taïa pour présenter son roman Le Bastion des larmes (Éd. Julliard). Une rencontre animée par Frédérique Mehdi. Et avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

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Mishka Gharbi