Le roi Mohammed VI nomme les ministres du gouvernement Akhannouch

Le roi Mohammed VI a procédé, jeudi 7 octobre à Fès, à la nomination d’un nouveau gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch. En voici la composition.

1. Aziz Akhannouch : Chef du gouvernement
2. Abdelouafi Laftit : Ministre de l’Intérieur
3. Nasser Bourita: Ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger
4. Abdellatif Ouahbi : Ministre de la Justice
5. Ahmed Toufiq: Ministre des Habous et des Affaires islamiques
6. Mohamed Hajoui : Secrétaire général de gouvernement
7. Nadia Fettah Alaoui : Ministre de l’Economie et des Finances
8. Nizar Baraka : Ministre de l’Equipement et de l’Eau
9. Chakib Benmoussa : Ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports
10. Nabila Rmili : Ministre de la Santé et de la Protection sociale
11. Fatima Ezzahra El Mansouri : Ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville
12. Mohamed Sadiki : Ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts.
13. Younes Sekkouri : Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences
14. Ryad Mezzour : Ministre de l’Industrie et du Commerce
15. Fatim-Zahra Ammor : Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire
16. Abdellatif Miraoui : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation
17. Leila Benali : Ministre de la Transition énergétique et du Développement durable
18. Mohamed Abdeljalil : Ministre du Transport et de la Logistique
19. Mohamed Mehdi Bensaid : Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication
20. Aouatif Hayar : Ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille
21. Abdellatif Loudiyi : Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’adminstration de la Défense nationale
22. Mohcine Jazouli : Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques
23. Faouzi Lekjaa, Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget
24. Mustapha Baitas : Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement
25. Ghita Mezzour : Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Transition numérique et de la Réforme administrative

Il sera procédé ultérieurement à la nomination de secrétaires d’Etat dans certains départements ministériels. A cette occasion, les membres du gouvernement nouvellement nommés ont prêté serment devant le roi.

Le roi du Maroc avait chargé, le 10 septembre, Aziz Akhannouch de former un nouveau gouvernement, selon les dispositions de la Constitution. Le président du Rassemblement national des indépendants (RNI) Aziz Akhannouch avait entreprit de larges consultations avec les partis politiques pour rassembler une majorité confortable.

Les résultats définitifs du scrutin législatif ont donné au RNI 102 sièges, devançant un peu plus le Parti authenticité et modernité (PAM), qui arrive second avec 87 sièges. Le Parti de l’Istiqlal (PI) est classé 3e avec 81 sièges, suivi par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 34 sièges, le Mouvement populaire (MP) avec 28 sièges, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 22 sièges, l’Union constitutionnelle (UC) avec 18 sièges et le Parti de la justice et du développement (PJD) avec 13 sièges. Le Mouvement démocratique et social (MDS) remporte 5 sièges, le Front des forces démocratiques (FFD) 3 sièges, l’Alliance de la fédération de gauche (AFG) 1 siège et le Parti socialiste unifié (PSU) 1 siège.

Avec trois partis, le RNI (102 sièges), le Parti authenticité et modernité (PAM – 87 sièges), le Parti de l’Istiqlal (PI – 81 sièges), Aziz Akhannouch dispose d’une majorité confortable au Parlement avec 270 sièges.  Cette coalition a donné un gouvernement serré avec moins de strapontins ministériels pour d’autres alliés au gouvernement comme c’était le cas dans le gouvernement de Youssoufi ou Benkirane.

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