Le Prix Carmignac du photojournalisme décerné à l’Exposition «Congo in Conversation »
Récompensé par la 11ème édition du prix Carmignac du photojournalisme, Finbarr O’Reilly expose les clichés du projet « Congo in Conversation » du 6 au 27 janvier 2021, sur les grilles du Square de la Tour Saint-Jacques.
Finbarr O’Reilly est né en 1971 à Swansea au pays de Galles, photojournaliste britannico-canadien, il expose dans le 4e, à Paris. A travers un reportage collaboratif, il nous emmène au cœur de la République démocratique du Congo.
Ce n’est pas la première fois que ce photographe de renom reçoit un Prix. En 2006, le jury international du concours World Press Photo avait choisi une photo du même O’Reilly prise pour Reuters, comme la photo de presse de l’année. Elle montre les doigts squelettiques d’un enfant d’un an, appuyés sur les lèvres de sa mère, dans un centre alimentaire d’urgence au Niger.
Finbarr O’Reilly vit à actuellement à Dakar. Il est le photographe en chef de Reuters Ouest et Centre Afrique. Il a documenté entre autres projets, la pauvreté des « Afrikaners ». Une communauté nomade de quatre cents personnes environ, vivant au nord-ouest de Johannesburg.
Des défis sociaux et écologiques que le Congo affronte au temps du Covid-19
Le Prix Carmignac du photojournalisme est décerné par la Fondation Carmignac, fondée en 1989 par Édouard Carmignac et Éric Helderlé. La Fondation récompense chaque année, depuis 2009 un photo-reporter qui s’est illustré par une production originale. Après Yuri Kozyrev et Kadir van Lohuizen en 2018 et leurs clichés révélant les conséquences désastreuses du réchauffement climatique en Arctique. Une année après, c’est l’italien Tommaso Protti qui a été primé pour ses photos sur l’Amazonie. Pour la difficile année 2020, le 11e Prix Carmignac du photojournalisme, c’est Finbarr O’Reilly qui le remporte.
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Fin connaisseur du continent africain, Finbarr O’Reilly consacre son projet à la République démocratique du Congo. Il commence son reportage en janvier 2020. Mais les restrictions sanitaires imposées par la pandémie et la fermeture des frontières internationales le poussent à repenser son projet et l’élargir. Ce n’est plus le travail d’un seul homme mais devenu celui d’un groupe. Un reportage collaboratif « réalisé avec la contribution de journalistes et de photographes locaux qui documentent les défis humains, sociaux et écologiques que le Congo affronte au temps du Covid-19 ».
Ainsi est né « Congo in Conversation ». Une plateforme qui propose des reportages, des photos et des vidéos réalisés par des photo-reporters du pays. Une occasion offerte à plusieurs voix congolaises méconnues jusque-là, de prendre part à ce projet international. Ils ont témoigné, choisissant chacun un angle différent ; l’économie, la santé, la politique ou encore l’insécurité, pour décrire un terrain qu’ils connaissent fort bien. Le leur.