Le Maroc Rayonne au FESPACO 2025 avec une sélection prestigieuse
Créé en 1969, le FESPACO est bien plus qu’un festival. Il représente un espace unique de rencontre, de partage et de célébration pour les cinéastes africains et leurs œuvres
La 29ᵉ édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), événement emblématique du cinéma africain, se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025.
Ce rendez-vous biennal, qui célèbre la créativité et la diversité du septième art africain, mettra à l’honneur 235 films sélectionnés parmi plus de mille candidatures. Le Maroc, une fois encore, s’y distingue par la qualité et la richesse de ses productions.
Des productions marocaines au cœur des compétitions
Le Maroc s’impose comme un acteur clé de cette édition avec des œuvres sélectionnées dans plusieurs catégories prestigieuses. En compétition pour le prix le plus convoité, l’Etalon d’or de Yennenga, le long métrage Everybody loves Touda de Nabil Ayouch promet de captiver le jury et le public. Dans la catégorie des documentaires longs métrages, La mère de tous les mensonges d’Asmae El Moudir défendra également les couleurs marocaines.
La richesse de la participation marocaine ne s’arrête pas là. Le documentaire Assassinat de Yassine Ait Fkir concourra dans la section FESPACO Shorts, tandis que le film Le Lac bleu de Daoud Ouled-Syad figurera dans la Semaine de la critique et la section Sukabè, consacrée aux récits autour de l’enfance.
En parallèle des sélections officielles, deux films marocains figureront dans la section Panorama, dédiée à la mise en valeur de productions marquantes du continent. Backstage, réalisé par Afef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane, ainsi que Les divorcées de Casablanca de Mohamed Bensouda, témoigneront de la diversité des approches narratives et esthétiques des cinéastes marocains.
Une sélection placée sous le signe de la diversité
Lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, Moussa Alex Sawadogo, Délégué général du FESPACO, a révélé que le comité d’organisation avait reçu 1.351 films de 48 nationalités africaines et caribéennes. Parmi ces œuvres, seules 17 fictions longs métrages et 15 documentaires ont été retenus pour les compétitions officielles, illustrant l’exigence et la qualité recherchées.
Le thème de cette année, « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », explorera les liens entre la création artistique et l’affirmation des récits locaux, tandis que le Tchad, pays invité d’honneur, bénéficiera d’une visibilité particulière tout au long de l’événement.
Une longue Histoire de succès pour le Maroc
Le Maroc n’en est pas à son premier triomphe au FESPACO. En 2019, le film Au temps où les arabes dansaient de Jawad Rhalib avait remporté l’Etalon d’Argent, tandis que Indigo de Selma Bargach avait été récompensé par le prix de la Critique cinématographique africaine. Quelques années plus tôt, en 2015, Fièvres de Hicham Ayouch avait marqué l’histoire du festival en décrochant l’illustre Etalon d’or de Yennenga, la distinction la plus prestigieuse du FESPACO.
Une vitrine du Cinéma africain
Créé en 1969, le FESPACO est bien plus qu’un festival. Il représente un espace unique de rencontre, de partage et de célébration pour les cinéastes africains et leurs œuvres. Cet événement offre une plateforme inégalée pour mettre en lumière des récits qui reflètent la richesse et la complexité des sociétés africaines.
Avec une sélection ambitieuse et des productions d’une grande qualité, le Maroc confirme en 2025 son statut de leader dans le paysage cinématographique africain. À travers ses œuvres, il contribue à renforcer la dynamique culturelle du continent, tout en captivant les spectateurs et les professionnels du monde entier.
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