Le Maroc présent en force aux Journées Cinématographiques de Carthage
Huit films marocains prendront part à la 33ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), prévue du 29 octobre au 5 novembre à Tunis. Le festival rendra hommage au cinéaste marocain Mohamed Abderrahman Tazi.
Le film « Fatema, la sultane inoubliable » du Marocain Mohammed Abderrahman Tazi est programmé en ouverture de cette grande rencontre cinématographique, qui verra la participation de 599 films issus de 72 pays. Le long-métrage, réalisé en hommage à la sociologue Fatima Mernissi, sera présenté en avant-première et hors-compétition.
Un Jury international présidé par Mohamed Abderrahmen Tazi (Maroc) a été désigné pour la compétition long et court métrages de fiction. Le réalisateur marocain sera accompagné par Bushra Rozza (Egypte), Apolline Traoré (Burkina-Faso), Celia Rico Clavellino (Espagne), Mai Masri (Palestine), Abdelatif Ben Ammar (Tunisie) et Salem Brahimi (Algérie).
La compétition officielle destinée aux productions cinématographiques arabes et africaines récentes est la section phare du festival. Pour cette 33ème édition des JCC, le Maroc sera présenté par les longs-métrages « L’esclave » de Abdelilah Jwahri et « Children’s Game » de Rim Mejdi.
La section des longs métrages de fiction comprend parallèlement à « L’esclave » et à « Children’s Game », deux longs-métrages tunisiens « Sous les figues » de Sehiri Erige et « Fractus » de Rahmouni Nader, en plus de « Vuta N’Kuvute, Shivji Amil » (Tanzanie), « Simin Zetwal » de Constantin David (Ile Maurice), « La vie d’après » de Djaad Anis (Algérie), « Xalé » de Sene Absa Moussa (Sénégal), « Derrière la porte » de Manaa oudai (Irak), « Le Panthéon de la joie » d’Odoutan Jean (Bénin), « Attarik » d’Abdelhamid abedelatif (Syrie), « Le Sermon des prophètes » de Boundaone Seydou (Burkina-Faso) et « Sharaf » de Samir Nasr (Egypte).
Dans la compétition des longs métrages documentaires figurent le film marocain « Laazib » de Jaouad Babili, ainsi que deux films tunisiens à savoir « Gardien des mondes » de Leila Chaibi et « Denied access » de Hayfel Ben Youssef, en plus « de Contes de la maison mauve » de Fahdel Abbas (Irak- Liban), « Batata » de Noura Kevorkian (Liban), « Mami » de La Moula Anhar Salem (Arabie Saoudite), « Faritra » de Rasoanaivo Tovoniaina (Madagascar), « No simple Way Home » d’Akuol De Mabior (Soudan), « Garderie Nocturne » de Sanou Moumouni (Burkina-Faso), « 20 ans après » de Moussa Touré (Sénégal), « We students ! » de Fariala Rafiki (République centrafcaine ) et « Rewind & Play » d’Alain Gomis (Sénégal).
La plupart des films sélectionnés dans cette compétition sont des productions de 2022, alors que d’autres sont des productions de 2021 dont 6 longs métrages (2 fictions et 4 documentaires) en plus de 8 courts (6 fictions et 2 documentaires).
Focus sur les femmes cinéastes
Le Tanit d’or est la plus haute distinction des JCC sera décernée au meilleur film de la compétition officielle.
Le film « La vie me va bien » d’Al Hadi Oulad Mohand participe à cette édition dans le cadre de la « Semaine de la Critique de Carthage », alors que « Abdelinho » de Hicham Ayouch sera projeté dans le cadre de la rubrique « Séance Spéciale » et « Ziyade » de Yassine El Moujahid dans le cadre de « Carthage Ciné Promesse ».
Les cinéastes femmes cinéastes seront au cœur de deux focus, « Focus Espagne » et « Focus Palestine ».
Il s’agit aussi de fictions de la République démocratique du Congo et de Tunisie (« La vie est un chemin de fer » d’Isaac Sahani, Kevin Mavakala, Manassé Kashala et Tousmy Kilo (réalisation) et « Le Roumi » de Ferid Boughedir. Les deux autres films sont des documentaires du Kenya et de Mauritanie respectivement « Defying Ashes » de Ng’endo Karanja et « Ressac » d’Intagrist el Ansari (réalisation).
Le festival rendra hommage au cinéaste marocain Mohamed Abderrahman Tazi aux côtés de l’artiste Yamina Bachir Chouikh (Algérie), Naky Sy Savané (Côte d’Ivoire) et Daoud Abdel Sayed (Egypte), ainsi qu’aux Tunisiens Hichem Rostom (1947-2022), comédien et Kalthoum Bornaz (1945-2016), technicienne, réalisatrice et productrice, l’Algérienne Yamina Bachir-Chouikh (1954-2022), monteuse et réalisatrice.
L’Atelier Takmil, qui est une section compétitive de Carthage Industry Days, présente une sélection de plusieurs projets de films africains et arabes, dont le long-métrage « Un été à Boujad » du réalisateur marocain Omar Mouldouira.
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