Le gouvernement annonce son plan de lutte contre le harcèlement
Plan de lutte contre le harcèlement : brigades dédiées dans les rectorats, confiscation du portable dans les cas graves, cours d’empathie…
Le gouvernement annonce son plan interministériel « contre le harcèlement à l’école et dans tous les lieux de vie de l’enfant ». Elisabeth Borne souhaite « mieux prévenir les drames tels que ceux survenus ces derniers mois et poser un constat sur les défaillances existantes ». Ce plan avait été annoncé dès juin par la Première ministre après le suicide de Lindsay, 13 ans, dans le Pas-de-Calais.
Elle avait alors demandé aux ministres de l’Intérieur, de la Justice, de la Santé et au secrétaire d’Etat au Numérique de travailler avec le ministre de l’Education nationale. L’ensemble de mesures qui doit être détaillé est porté par une « philosophie claire », selon le ministre de l’Education Gabriel Attal: « 100% prévention, 100% détection et 100% réaction ».
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Confiscation du téléphone
Plusieurs mesures ont déjà été mises en place ces derniers mois : la possibilité de changer d’établissements les élèves harceleurs dès cette année ou de pouvoir sanctionner un auteur de cyberharcèlement contre un élève d’un autre établissement.
D’autres pistes ont depuis été esquissées par Gabriel Attal : la confiscation systématique du téléphone portable de l’enfant auteur de cyberharcèlement grave ou encore la possibilité d’interdire l’accès aux réseaux sociaux des mineurs mis en cause.
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Un élève sur dix
Le ministre propose aussi la mise en place d’un questionnaire pour tous les élèves afin de repérer les « signaux faibles » dans la lutte contre le harcèlement. Il envisage également la création de « brigades » dédiées sur le sujet dans les rectorats qui pourraient intervenir rapidement, et souhaite mettre en place des « cours d’empathie » à l’école, sur le modèle danois. Le harcèlement à l’école touche en France un élève sur dix.