Le fonds « Gilets roses » en soutien aux habitantes des quartiers
Le gouvernement va débloquer un fonds de deux millions d’euros pour venir en aide aux femmes qui se mobilisent dans les banlieues. Il appelle les candidates à se déclarer.
C’est un appel à toutes les femmes qui se fédèrent dans les quartiers et qui font bouger les choses. Là où les services publics ne font justement plus grand-chose.
Dans les jours qui viennent, le gouvernement va révéler le montant d’un fonds « Gilets roses ». Il sera alloué à des initiatives portées par des habitantes de zones dites sensibles. La ministre en charge de la Ville, Nadia Hai, devrait annoncer cette enveloppe de deux millions d’euros très prochainement.
Se manifester auprès de la préfecture
Entre 50 et 100 structures doivent être aidées par ce fonds « Gilets roses ». « Je lance un appel à toutes les femmes des quartiers à se faire connaître auprès de leurs préfectures et à celles qui ont envie de s’engager d’en profiter », explique Nadia Hai dans Le Parisien ce matin.
« Be happy »
La liste est pour l’instant trop courte. C’est pour cette raison que le gouvernement incite les femmes à se manifester en préfecture. A ce jour, les collectifs identifiés et retenus par l’exécutif sont « Be happy » et « Be Gentilly », « Place aux femmes » situé à Aubervilliers, « Les femmes du plan d’Aou en action » à Marseille ou encore « Les Gilets roses » basés à Corbeil-Essonnes. D’où le nom donné à ce fonds d’aide d’ailleurs. Ce collectif s’est récemment illustré en faisant signer une pétition dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes pour le retour d’un commissaire.
Local et conseil juridique
Les premiers fonds devraient être débloqués au début de l’année prochaine. L’idée est de permettre à ces groupements de femmes de pouvoir payer le loyer d’un local par exemple ou de pouvoir avoir recours à des aides juridiques pour créer une structure.
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