Le Festival du Film Libanais de France avec « State of agitation » d’Élie Khalifé
2ème édition du Festival du Film Libanais de France, du 30 septembre au 3 octobre 2021, au cinéma Le Lincoln.
Une manifestation dédiée au cinéma libanais de France qui se tient du 30 septembre au 3 octobre. Elle est placée sous le signe de la révolution libanaise. L’événement déroule un programme riche et varié avec des projections en avant-premières, des films et des compétitions de courts-métrages. C’est à Paris, au VIIIème arrondissement, au cinéma Le Lincoln.
Cette nouvelle édition du Film Libanais de France met à l’honneur la révolution libanaise d’octobre 2019. Une période agitée et complexe pendant laquelle les Libanais, excédés, avaient commencé à manifester contre le gouvernement. Aujourd’hui, ils manifestent encore contre l’ensemble de la classe politique et son incurie à gérer la crise pluridimensionnelle qui continue de s’aggraver. Certains films font le récit de cette dure réalité.
La réalisatrice Joana Hadjithomas est la marraine de l’édition 2021 du festival. Elle est également présidente du jury. Outre les projections, des rencontres avec les acteurs, les réalisateurs et le public sont organisées dans le sillage de la manifestation. Une compétition devra départager les courts-métrages au programme.
Les titres suivants sont annoncés : « A state of agitation » d’Elie Khalifé ; « Agate Mousse » de Selim Mourad, « Beyrouth ô Beyrouth » de Maroun Bagdadi, « Le Cèdre d’octobre » de Salim Saab ; « C-section » de David Orian, « Ghadi » d’Amin Dora, séance jeune public. La Liste des films est en passe d’être affinée.
État d’agitation projeté au festival de Gabès
Le film « State of agitation » d’Élie Khalifé programmé en ouverture du Festival du Film Libanais rencontre un franc succès au Liban et ailleurs. Il a déjà participé récemment au festival libanais TERDAD ou RÉSONANCE créé par l’UNESCO. Le film est actuellement projeté dans les salles de cinéma au Liban.
Élie Khalifé, scénariste-réalisateur dont la filmographie couvre deux décennies. Taxi Service (1996), Merci Natex (1998) Yanoosak (2010). Il montre dans son nouveau film « État d’agitation » que la comédie peut s’associer au cinéma d’auteur. Au final, c’est une œuvre peut-être inclassable et appréciée pour ce qu’elle est. « D’ailleurs, précise Élie Khalifé, le festival de Gabès en Tunisie a consacré une belle place au film. » Or, c’est un festival qui privilégie le cinéma d’auteur.
Le réalisateur et son équipe ont tourné en 20 mois, à raison d’un jour de tournage par mois. Après sa projection à Gabès en Tunisie et à Malmö en Suède, « State of agitation » est programmé à Chicago. Ainsi que dans d’autres festivals indépendants à travers le monde.
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