« Le Bleu du Caftan » seul film arabe et africain sélectionné en short-list des Oscars
« Le Bleu du Caftan », de Maryam Touzani, a été sélectionné en short-list pour la 95e cérémonie des Oscars, a annoncé l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.
C’est le seul film arabe et africain sélectionné cette année en short-list dans la catégorie du « long-métrage international » de la prestigieuse compétition des Oscars, dont la tenue est prévue le 12 mars 2023 à Hollywood.
En septembre dernier, l’opus avait été choisi par une commission composée de professionnels du cinéma marocain pour représenter le Maroc aux Oscars.
Depuis ses débuts en sélection officielle au festival de Cannes dans la catégorie « Un certain Regard », où il a remporté le Prix de la Critique internationale, Le Bleu du Caftan (The Blue Caftan) a réalisé un parcours exceptionnel.
Il a été sélectionné dans les plus grands festivals et vendu dans une trentaine de territoires, remportant à ce jour 21 prix, dont le prix du jury exæquo au Festival international du film de Marrakech, pour la mise en scène.
Le film raconte la transmission
Le film de Maryam Touzani intègre donc la short-list des prétendants à l’Oscar du Meilleur film international, en attendant la liste des cinq nommés qui sera publiée le 24 janvier prochain. Le long-métrage est réalisé par Maryam Touzani, produit par son époux Nabil Ayouch et co-produit par Amine Benjelloun.
Depuis la création de l’Oscar du Meilleur film international en 1947 (longtemps appelé “Meilleur film en langue étrangère”), c’est la deuxième fois, après Omar m’a tuer de Roschdy Zem en 2011, que le Maroc intègre la short-list, sans jamais avoir de film finalement nommé.
La Tunisie n’a été présélectionnée puis nommée qu’une fois : c’était en 2020, avec L’Homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania. Sous les figues, d’Erige Sehiri, le film candidat de cette année, n’a pas été retenu.
Le Bleu du Caftan raconte l’histoire de Halim et Mina, un couple qui tient une boutique de caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son « maalem », maitre, Halim, la même passion sincère pour la couture. Le film parle de transmission, de tradition et d’amour.
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