La Tunisie prend la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU
La Tunisie assure en janvier la présidence tournante du Conseil de sécurité, organe central de l’ONU. Elle succède à l’Afrique du Sud et passera le relais au Royaume-Uni à la fin du mois. Ce poste, moins en vue que celui du secrétaire général de l’ONU, reste néanmoins un levier d’influence qu’utilisent les États pour faire avancer certains dossiers.
Tarek Ladeb, chef de la délégation de la Tunisie au Conseil de sécurité, en devient le président pour le mois de janvier. À ce titre, il représente celui-ci en tant qu’organe des Nations unies. Le président du Conseil est aussi celui qui réunit le Conseil. Il peut le faire à la demande de tout membre du Conseil de sécurité ou lorsqu’un différend ou une situation est soumis à son attention. En tant que présidente, la Tunisie a donc la possibilité de mettre à l’ordre du jour les sujets qui lui importent.
Le programme de travail du mois s’annonce d’ailleurs chargé. Plusieurs sujets seront discutés, dont la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (notamment Syrie, Yémen et Libye). La paix et la sécurité en Afrique sont également au menu avec le Sahel, l’Afrique de l’Ouest et Mali, ainsi que la coopération entre les Nations unies et la Ligue des États arabes.
Selon le règlement intérieur du Conseil, la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies est tournante et mensuelle. Chacun des membres du Conseil assume cette responsabilité, dans l’ordre alphabétique anglais des noms des pays.