La Sorbonne occupée, les étudiants ne veulent « ni Macron ni Le Pen »

 La Sorbonne occupée, les étudiants ne veulent « ni Macron ni Le Pen »

Des étudiants manifestent devant le Panthéon, à Paris, le 14 avril 2022, dix jours avant le second tour de l’élection présidentielle française. Plusieurs centaines d’étudiants se sont mobilisés le 14 avril 2022 à Paris et à Nancy, bloquant les bâtiments universitaires pour faire entendre leur voix entre les deux tours de l’élection présidentielle et sensibiliser aux enjeux écologiques et sociaux. JULIEN DE ROSA / AFP

L’Université de la Sorbonne est bloquée ! Suite aux résultats du premier tour de la présidentielle, les étudiants se mobilisent pour faire entendre leur mécontentement.

 

« Ni Macron ni Le Pen ! », le message est clair. Depuis hier après-midi (13 avril), des étudiants et des militants antifascistes occupent la Sorbonne pour manifester leur mécontentement face à ce second tour de l’élection présidentielle.

Ce matin (14 avril), vers 8 heures, la Coordination antifasciste universitaire se félicitait sur Twitter que l’occupation ait tenu la nuit, mais avertissait de la « présence de flics aux abords de la Sorbonne » et indiquait : « besoin de soutien à l’extérieur maintenant ! ».

Occupation

Hier, suite à une assemblée générale au sein de l’Université de la Sorbonne, et après des affrontements avec la sécurité, l’occupation a commencé. Cuisine, dortoir, étudiants et militants sont organisés pour tenir jusqu’à la journée de vote pour le second tour de l’élection présidentielle.

Selon les informations de France Bleu, la Sorbonne serait occupée à 80% depuis hier soir, 17h30. Et des négociations seraient en cours « entre les occupants, le rectorat, et la présidence de la Sorbonne ».

Blocages en série ?

La Sorbonne, l’École Normale supérieure Jourdan et Sciences Po Nancy étaient occupées hier. Et le mouvement de colère semble se propager puisque, selon le collectif Université Ouverte, l’Université de Paris 8 était déjà bloquée dès lundi, un mouvement s’organise à Rennes, une AG est prévue aujourd’hui à sciences Po Paris et une autre est prévue le 20 avril devant la fac de droit de Strasbourg.

Le mouvement de contestation menace donc de devenir viral dans les universités de France, à 10 jours du second tour de l’élection présidentielle.

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