La polygamie dans les pays du Maghreb
La Moudawana (Code du statut personnel) de 2004 avait durci les modalités de la polygamie au Maroc. Si elle était autorisée, il était stipulé que “la demande doit indiquer les motifs objectifs exceptionnels justifiant la polygamie et doit être assortie d’une déclaration sur la situation matérielle du demandeur”. La première épouse doit donner son accord et, en cas de refus, elle peut demander le divorce, du moins en théorie. Devant l’augmentation du nombre de divorces, la procédure a été modifiée. Aujourd’hui, le refus de la première femme n’est plus un facteur bloquant. En Tunisie, elle est interdite depuis 1956 mais détournée par des mariages religieux. En Algérie, elle est autorisée sous conditions. Le recours au mariage religieux est très utilisé pour échapper aux restrictions législatives.
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MAGAZINE MARS 2018