Maroc. La Maison de la Poésie présente ses nouvelles publications

La poésie marocaine, qu’elle soit en arabe, en amazigh ou en darija, continue de s’imposer comme un art vivant, capable de raconter l’histoire, les traditions et les réalités contemporaines du pays
La Maison de la Poésie au Maroc a organisé, jeudi 20 février, à la Galerie d’arts de la Fondation CDG à Rabat, une cérémonie de présentation de ses nouvelles publications parues en 2024.
Cet événement, soutenu par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Culture), a réuni auteurs, personnalités culturelles et médiatiques.
Une tradition au service de la littérature marocaine
Lors de cette rencontre culturelle et artistique, 18 nouveaux titres ont été présentés, incluant des recueils, des anthologies, ainsi que des ouvrages en traduction et en études critiques. Selon Mourad El Kadiri, directeur de la Maison de la Poésie, cette cérémonie est devenue une tradition visant à valoriser la littérature et la poésie marocaines, confirmant ainsi l’engagement de l’institution à enrichir ce domaine.
La poésie, un art en constante évolution
Parmi les nouvelles parutions, le recueil « Mélodie Gnawie perdue dans le bruit de TikTok » du poète et zajaliste marocain Youness Tahouch, écrit en darija, illustre la diversité linguistique de la poésie marocaine. L’auteur souligne que son ouvrage aborde les questions de la modernité poétique au Maroc et témoigne de l’évolution constante du genre.
Le zajal, forme de poésie en arabe dialectal, occupe une place importante dans le répertoire poétique marocain. Malgré les enjeux contemporains, les poètes zajalistes continuent de créer, de refléter la réalité et d’offrir des visions artistiques ancrées dans l’esthétique et l’expérience humaine.
Le dialogue culturel à travers la traduction et la recherche
Mohamed Larbi Ghajou, traducteur de « Chairat fi chorfati Al Moutawassit » (Femmes poètes au balcon de la Méditerranée), met en lumière 30 voix féminines d’Espagne et du Maroc. L’anthologie vise à créer des passerelles culturelles et à favoriser le dialogue poétique entre les deux rives de la Méditerranée.
D’autre part, Moubarak Abazi, auteur de « Fi Chîiriya Al Amazighiya Al Haditha, Ali Sidqi Azaykou namoudajan », propose une analyse approfondie de la poésie amazighe moderne, contribuant ainsi à une meilleure conceptualisation de ce genre littéraire.
La poésie marocaine, qu’elle soit en arabe, en amazigh ou en darija, continue de s’imposer comme un art vivant, capable de raconter l’histoire, les traditions et les réalités contemporaines du pays. A travers ces nouvelles publications, la Maison de la Poésie au Maroc affirme son rôle dans la promotion et la préservation de cette richesse littéraire et artistique.
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