La grève se prépare, le gouvernement appelle à la « responsabilité »

 La grève se prépare, le gouvernement appelle à la « responsabilité »

Les syndicats CGT de la branche pétrolière ont appelé à plusieurs mouvements de grève les 19 et 26 janvier 2023, ainsi que le 6 février avec « si nécessaire, la fermeture des installations de raffinage », selon un communiqué publié jeudi par Eric Sellini, coordinateur national du syndicat de TotalEnergies. Damien MEYER / AFP

Assemblées générales en série chez les syndicats pour décider des actions à mener. Elisabeth Borne appelle les syndicats à ne pas « pénaliser les Français ».

 

Les syndicats espèrent convaincre un maximum de salariés et préparent leur plan de bataille. Conséquence : à partir de jeudi prochain, il pourrait être compliqué de se déplacer… 

Sur les rails, côté SNCF et RATP, la mobilisation sera très forte. Pas encore de prévisions de trafic mais on le sait, les transports sont en première ligne. Les syndicats se sont réunis hier : ils vont défendre coûte que coûte leurs régimes spéciaux.

Mouvement illimité

Le 19 janvier sera donc rouge. Pas d’autres dates de mobilisation pour l’instant… Les syndicats des transports feront le point le dimanche 22 janvier, pour décider de la suite. Dans les airs, la mobilisation sera forte également. Et sur les routes, la pénurie d’essence menace. Le mot a été donné hier par la CGT-pétrole : c’est l’appel à la grève. 

Six jours de mobilisation avant peut-être un mouvement illimité. Enfin, dans les écoles, les hôpitaux, les administrations, le mouvement s’annonce aussi très suivi. Pas plus de précision pour l’instant. Les assemblées générales vont s’enchaîner dans les jours qui viennent. Le bras de fer ne fait que commencer.

« Il y a un droit de grève, il y a un droit à manifester », a réagi Elisabeth Borne mais « c’est important aussi de ne pas pénaliser les Français. (…) Pour les syndicats, c’est un appel à la responsabilité ».

 

>> A lire aussi : Le 19 janvier : un front syndical uni