La galère du stage de seconde

 La galère du stage de seconde

Une plateforme pour aider les lycéens a ouvert. Plus d’un élève sur deux n’auraient pas trouvé de stage.

 

D’après le SNES-FSU et l’UNSA, entre 50 et 70% des élèves de seconde n’auraient pas trouvé de stage… Pour les syndicats, ces chiffres étaient largement prévisibles.

Réponse du gouvernement : moins de trois mois avant le stage obligatoire de deux semaines, prévu en juin pour les secondes: les 560 000 lycéens concernés, en filières générale et technologique, ont accès à une plateforme, qui doit pallier au manque d’offres.

L’idée est de collecter les offres, accessible depuis l’espace dédié « 1jeune1solution ». Le ministère de l’Education n’a pas communiqué le nombre d’offres disponibles sur cette plateforme.

 

Difficile à mettre en place

Et que se passera-t-il si un élève ne trouve pas de stage? « L’élève est accueilli dans son établissement » et « bénéficie de solutions en ligne de découverte des environnements professionnels et y effectue des recherches documentaires pour préciser ou parfaire son projet d’orientation », peut-on lire sur le site de l’Education nationale.

Mais dans la pratique, cela semble difficile à mettre en place, selon les professionnels du secteur éducatif…

 

Deux semaines

Auparavant, les secondes entamaient leurs vacances d’été dès début juin, pour cause d’enseignants et de lycées mobilisés par l’organisation du baccalauréat. Gabriel Attal, alors ministre de l’Education, avait souhaité s’atteler à une « véritable reconquête du mois de juin ».

A son initiative, la deuxième quinzaine de juin sera ainsi consacrée cette année aux épreuves du bac pour les classes de première et de terminale et à « un stage en milieu professionnel » pour les secondes.

Ce stage obligatoire, dans une entreprise, une association ou un service public, durera deux semaines, du 17 au 28 juin, pour toutes les secondes en filières générale et technologique scolarisés dans le public et le privé.

>> A lire aussi : Une future loi sur la transidentité des mineurs ?