La 6è édition de Jidar-Rabat street-art se tient du 16 au 26 septembre
Le festival Jidar-Rabat street-art s’est associé au Musée Mohamed VI d’Art Moderne et Contemporain
La 6ème édition du Festival Jidar-Rabat Street Art est organisée du 16 au 26 septembre, avec la participation de 20 artistes du Maroc et d’ailleurs.
Le Festival Street Art est une initiative de l’EAC-L’Boulvart pour l’éducation artistique et culturelle. A cette 6ème édition, pas moins de 20 artistes marocains et internationaux prennent part. Pendant dix jours, une kyrielle de street-artistes venant de 6 pays, « mettent en mur » les vibrations de la ville et de ses habitants. « A chaque nouvelle saison émerge un gigantisme qui transforme Rabat en un centre d’art urbain à ciel ouvert », indique l’association dans sa brochure.
Les artistes mobilisé(e)s pour les besoins de la cause offrent à travers des fresques murales monumentales, un monde en gestation et en couleurs. Et, pour cette nouvelle édition, 9 façades dispersées à travers la ville s’offrent à l’imaginaire, à la sensibilité et au savoir-faire des artistes peintres.
Apprécier les œuvres à travers les façades de la ville
Depuis sa création en 2015, ce festival a grandement contribué à la transformation de Rabat en un laboratoire de l’art urbain national et international. Six ans après, l’événement a gagné en maturité et conforté sa notoriété. Sans parler de cette « vigueur enviable dès ses premiers cris », se félicitent les organisateurs.
Après le report imposé de l’édition 2020, le rendez-vous revient avec un redoublement d’enthousiasme exprimé par les organisateurs, par les artistes et par le public. Les habitants de la capitale marocaine apprécient les fresques, au gré de leurs passages à travers les artères de la ville.
Pour son organisation, le festival Jidar-Rabat street-art s’est associé au Musée Mohamed VI d’Art Moderne et Contemporain et à des institutions telles que la galerie d’art Le Cube et l’association culturelle D’Art Louane. Par ces œuvres peintes à même le béton, des visages ordinaires et des scènes de la vie quotidienne sont revisités par l’art. Au-delà des dimensions esthétique et artistique, un lien se crée entre la cité et ses habitants.
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