Toulouse : Redouane Ikil de retour devant le tribunal pour son procès en appel

 Toulouse : Redouane Ikil de retour devant le tribunal pour son procès en appel


Voilà deux ans que Redouane Ikil est libre et il doit retourner devant les juges. Redouane Ikil, accusé d’être impliqué dans deux braquages commis à Toulouse en 2012 et 2013 avait été acquitté en première instance en 2017. Placé en détention provisoire dans l'attente du 1er procès, il passera 3 ans en prison. Libéré et blanchi en 2017 lors de la première audience, le jury fait remarquer le manque d'éléments matériels. Il est de nouveau jugé à partir de ce vendredi 28 juin, en appel devant la Cour d’Appel du Tarn.  Il doit durer une semaine.  Redouane Ikil risque jusqu'à 30 ans de prison. 


Son histoire, nous vous l’avions relaté à maintes reprises dans ces colonnes. Celle de cet ancien boxeur professionnel et directeur d'agence bancaire à La Poste à Toulouse, accusé d’avoir été le cerveau de deux braquages survenus en 2012 et 2013.  Redouane Ikil a toujours clamé son innocence.


 


Rappel des faits. En mars 2012, une caissière de La Poste est enlevée à la sortie de son domicile. Deux malfaiteurs l’a forcent à ouvrir les coffres du bureau de La Poste de Bellefontaine, à Toulouse. Les braqueurs repartent avec 362 000 €. Quatorze mois plus tard, une famille est séquestrée à Plaisance-du-Touch (à une quinzaine de kilomètres de Toulouse). La femme du foyer, caissière à La Poste, se voit obliger d’ouvrir les coffres de l’agence de Saint-Cyprien.


 


Parce qu’il a travaillé dans ces deux bureaux de poste (il a même dirigé l’une d’elles), Redouane Ikil est accusé par la justice d’être le commanditaire des deux braquages. Son ADN est retrouvé sur un plan sommaire des locaux utilisé par les braqueurs. Le directeur d'agence clame son innocence. Il explique aux enquêteurs avoir été séquestré et obligé de dessiner ce croquis. Il n'avait prévenu personne par peur des représailles, les voyous avaient menacé de s’en prendre à sa famille. Des explications qui avaient convaincus en juin 2017 le jury de la Cour d'Assises qui avaient décidé de l'acquitter.


 


Redouane Ikil risque jusqu'à 30 ans de prison, tout comme son co-accusé, Fabien Djetcha qui lui reconnaît lui les faits. En première instance, Fabien Djetch a a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Il a toujours innocenté Redouane Ikil.