Le Rassemblement national récupère 1 million d’euros
L’ex-FN touchera quand même un petit pactole. La justice a réduit de 2 à 1 million d’euros la saisie d’aides publiques du Rassemblement national.
La somme avait été gelée dans le cadre de l’enquête sur les parlementaires européens. C’est ce matin que le parti de Marine Le Pen a été fixé sur son sort. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris s’est prononcée sur les 2 millions d’aide publique qu’aurait dû percevoir le Rassemblement national en juillet dernier. Un sujet au cœur de l’affaire des parlementaires européens présumés fictifs.
Payés par Bruxelles
Dans ce dossier, l’ancien Front national est accusé d’avoir perçu l’équivalent de 7 millions d’euros de la part du Parlement européen entre 2009 et 2017. Une quarantaine d’assistants parlementaires européens auraient en réalité travaillé pour le compte du parti frontiste, tout en étant payés par Bruxelles.
Marine Le Pen mise en examen
Dans l’ordonnance des juges Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke, en charge de l’affaire, on peut lire que Le Rassemblement national, « de manière concertée et délibérée, a organisé le système de détournement de ces fonds européens à son profit ». Au total, 14 personnes ont été mises en examen, parmi lesquels Nicolas Bay, Louis Aliot ou encore Marine Le Pen. La présidente du parti frontiste qui a, au passage, dénoncé dans cette affaire « la peine de mort à titre conservatoire ».