La cour d’appel de Paris confirme le placement en détention provisoire de Saâd Lamjarred

 La cour d’appel de Paris confirme le placement en détention provisoire de Saâd Lamjarred

Saad Lamjarred au théâtre romain de Carthage à Tunis


La cour d'appel de Paris a confirmé, lundi 7 novembre, le placement en détention provisoire du chanteur marocain Saâd Lamjarred, mis en examen fin octobre en France pour « viol aggravé ».


Contre toute attente, la chambre de l'instruction de la cour d'appel, a confirmé le placement en détention provisoire qui avait été ordonné par un juge des libertés et de la détention conformément aux réquisitions du parquet général. Les avocats du chanteur, Me Jean-Marc Fédida et Eric Dupond-Moretti, n'ont pas souhaité s'exprimer à l'issue de la décision contrairement aux précédentes auditions, ce qui laisse entendre que l’heure est grave pour le chanteur.


La défense de Saad lamjarred avait déjà plaidé, mercredi 2 novembre, devant un juge en faveur de l’appel contre la décision du juge des libertés qui a placé, vendredi 28 octobre, Lamjarred en détention provisoire dans la maison d'arrêt Fleury-Mérogis.


Lundi 1er novembre, Me Eric Dupond-Moretti s’est ajouté au collectif d'avocats composé de Maîtres Brahim Rachidi et Jean-Marc Fédida. Le ténor du Barreau a été sollicité par la famille du chanteur sur conseil d’amis de la famille.


Le chanteur marocain avait été interpellé et placé en garde à vue, suite à une plainte déposée à son encontre par une femme qui l’accusait d'agression sexuelle. Les faits remontent à la nuit du 25 au 26 octobre, lorsqu’une jeune femme de nationalité française avait quitté au petit matin la chambre de l’hôtel Marriot situé sur les Champs-Elysées pour déposer plainte au commissariat du 17è arrondissement de Paris pour « viol et séquestration ».


Le chanteur devait se produire à Paris samedi 29 octobre, au Palais des Congrès. Le spectacle a été annulé in extremis.


Mohamed El Hamraoui