Jean-Vincent Placé condamné à 3 mois avec sursis
L’homme politique ex-EELV a été reconnu coupable de violences et outrage. Il n’a pas été condamné pour injure raciale. Les faits remontent à avril dernier.
Le jugement du tribunal correctionnel de Paris est tombé ce lundi après-midi. Jean-Vincent Placé écope de 3 mois de prison avec sursis et d’une amende de 1 000 euros. C’est deux fois moins que ce que le parquet avait requis. Sur le papier, Jean-Vincent Placé risquait jusqu’à 4 ans et demi de prison. Cette condamnation ne sera pas inscrite sur le casier de l’ancien secrétaire d’Etat sous François Hollande.
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« On n’est pas au Maghreb ici »
Ce soir d’avril 2018, dans un bar du 6e arrondissement parisien, il demande d’abord à une jeune fille de 19 ans de danser pour lui, contre rémunération. Jean-Vincent Placé a également insulté un agent des forces de l’ordre de « tocard » et ses propres collègues de « connards ». Il a ensuite insulté le videur du bar en lui promettant de le « renvoyer en Afrique », parce qu’ « on n’est pas au Maghreb ici », suivant d’un non moins sympathique « on n'est pas à Ouagadougou, Ryanair fait des promotions » pour enfin lâcher un très classe « le prix de ma chemise, cela fait un RSA complet pour ta famille ». Ce qui lui a valu une gifle de la part dudit videur.
L’expression d’une forme de supériorité
Cet après-midi, la justice n’a pas retenu l’injure qui a été adressée au videur. Jean-Vincent Placé a reconnu avoir prononcé ces mots et s’en était excusé lors de son audience, en juillet dernier. Ce jour-là, le procureur avait souligné chez le prévenu une forme de « désinhibition due à l’alcool mais aussi l’expression d’une forme de supériorité, de toute-puissance ».
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