Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité
Depuis 2011, cette journée est l’occasion de dénoncer l’inaccessibilité et de valoriser des bonnes pratiques dans l’espace public.
L’idée de ce événement est d’éveiller les consciences des politiques ainsi que des collectivités et d’intégrer une fois pour toute, le handicap dans leur stratégie de mobilité et d’accessibilité. Sont également visés par l’ensemble des associations tous les dirigeants des entreprises. Une des réponses au handicap se limite souvent à l’installation d’une rampe d’accès devant l’entrée d’un établissement ou à abaisser les trottoirs au niveau des passages piétons, même si l’accessibilité passe d’abord évidemment par là. Mais cela ne répond pas à la problématique dans son ensemble. Il faut donc éveiller plus largement les consciences mais aussi faire évoluer les regards et sensibiliser le plus grand nombre aux difficultés quotidiennes que rencontrent les personnes handicapées moteur, auditif, visuel ou cognitif.
Crevasse sur les marches de l’Hôtel de Ville de Brest
Comme chaque année, les structures associatives se mobilisent. En amont de cette journée mondiale, l’association APF France handicap a lancé une semaine d’actions partout en France. Le but était d’inviter les Français à s’engager à ses côtés. Par exemple, à Brest, dans le Finistère, une fresque en trompe l’œil représentant une crevasse a été collée sur les marches de l’Hôtel de Ville, qui ne disposent ni de rampe, ni de plateforme élévatrice.
Cadre insuffisant
En France, il existe une obligation qui est faite à tous les établissements recevant du public de s’adapter pour recevoir tous les publics, dont les personnes porteuses de handicap. Il y a également une loi, celle du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Depuis 16 ans, elle a permis de poser un cadre. Mais cela reste insuffisant.
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