Journée mondiale contre la faim

 Journée mondiale contre la faim

Des villageois du comté d’Ayod au Soudan du Sud, récupèrent l’aide alimentaire larguée par avion, le 6 février 2020. Ce largage de céréales s’inscrit dans le cadre du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU. TONY KARUMBA / AFP

La lutte contre la faim est encore aujourd’hui une préoccupation quotidienne dans de nombreux pays, à travers le monde. Le 15 juin est l’occasion de l’évoquer.

 

Chaque année, 150 pays participent à cette manifestation dont le but est de réveiller les consciences et de faire en sorte que l’on vive dans « un monde où chaque enfant mange à sa faim ».

La journée mondiale de l’alimentation commémore la création de la Food and Agriculture Organization. C’était le 16 octobre 1945. Cette organisation dépendante des Nations unies en charge des questions de l’alimentation et de nourriture voyait le jour.

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Plus de 3 millions d’enfants décédés par an

En France, la faim touche deux tiers des personnes en situation précaire, c’est-à-dire qui disposent de moins de 3,5 euros par jour pour se nourrir.

Dans le monde depuis 2017, selon les chiffres des Nations unies, on recense plus de 820 millions d’hommes, femmes et enfants qui ne mangeraient pas à leur faim, on parle alors de « sous-alimentation chronique ».

Et ce sont les enfants qui en sont les premières victimes : en 2016, la malnutrition est la cause de près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans, ce qui correspond à 3,1 millions d’enfants décédés chaque année.

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1,4 million d’enfants qui souffrent de malnutrition

« Les conflits, les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique et la récession figurent parmi les facteurs clés de la récente recrudescence de la faim », explique l’ONU, « ce sont les principales causes des graves crises alimentaires ».

Des crises alimentaires qui ne touchent pas toutes les zones du globe. C’est le cas du Nigéria, de la Somalie, du Yémen et du Soudan du Sud.

Aujourd’hui, 30 millions de personnes risquent d’y mourir de faim. Pourtant, cette crise, d’une ampleur considérable, ne mobilise pas à la hauteur de l’urgence annoncée.

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