Journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens

 Journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens

Illustration d’arrestation d’un jeune palestinien par des soldats israéliens. HAZEM BADER / AFP

4 500 prisonniers palestiniens croupissent à ce jour dans des prisons israéliennes. Le 17 avril est chaque année l’occasion de leur rendre hommage.

 

C’est en 1974 que cette date a été retenue par le Conseil national palestinien. Cette journée du 17 avril a pour objectif de soutenir le droit à la liberté de ces femmes et de ces hommes. Ils seraient plus de 4 500 derrière les barreaux. Parmi ceux-ci, se trouvent 13 députés dont Khalida Jarrar et Marouane Barghouti, qui a été condamné à la perpétuité et qui est emprisonné depuis 19 ans.

De nombreuses associations se concentrent sur le cas des enfants palestiniens retenus derrière les barreaux. A ce jour, 168 mineurs sont emprisonnés dans des conditions contraires au droit international. En mars dernier, des enfants de 8 à 12 ans ont par exemple été arrêtés pour avoir cueilli des fleurs.

Série d’outils

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine a pour mission de mobiliser pour la reconnaissance des droits des Palestiniens. Comme chaque année, elle met à disposition du grand public une série d’outils pour celles et ceux qui voudraient soutenir les prisonniers palestiniens, à l’occasion de cette journée spéciale. Elle propose d’articuler toutes ces initiatives sur les réseaux sociaux autour du #EnfancesBrisées.

Dessins satiriques

Sur le site internet de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, il y a d’abord une pétition à signer et partager : « Demandez aux autorités israéliennes de mettre immédiatement fin à l’isolement des enfants palestiniens emprisonnés ! ». Il y a ensuite des outils à diffuser pour sensibiliser le grand public, notamment avec une infographie sur les mineurs emprisonnés, une autre consacrée au parcours des mineurs, de leur arrestation à leur jugement et les violences auxquelles ils font face. Enfin, la plateforme propose également de diffuser les dessins satiriques de l’artiste palestinien Mohammad Sabaaneh.

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