Jokha Alharthi remporte le Prix de la littérature arabe 2021

 Jokha Alharthi remporte le Prix de la littérature arabe 2021

Jokha Alharthi a déclaré : « je suis heureuse que mon roman contribue à faire connaitre la littérature arabe »

L’auteure omanaise Jokha Alharthi est l’heureuse lauréate du Prix de la littérature arabe 2021, pour son roman Les Corps célestes.

Le Prix de la littérature arabe 2021 créé par l’Institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère, est attribué à l’auteure omanaise Jokha Alharthi, pour son roman Les Corps célestes, paru aux éditions Stéphane Marsan. L’œuvre est  traduite de l’arabe vers le français par Khaled Osman.

Le jury est présidé par Pierre Leroy, et composé de personnalités du monde des arts et de la culture, ainsi que par des spécialistes du monde arabe. Le jury a unanimement salué « un roman captivant qui permet de découvrir une société omanaise en pleine mutation, ainsi que les conditions de vie et les aspirations de sa population. » Les membres du jury ont également rendu hommage à  « la qualité littéraire remarquable de la traduction de Khaled Osman qui réussit magistralement à transmettre l’esprit de l’œuvre ».

Premier roman de langue arabe récompensé par l’International Booker Prize

Jokha Alharthi est née en 1978 à Oman. Elle est professeure au département d’Arabe à la Sultan Qaboos University, à Mascate. Elle a fait ses études à Oman et au Royaume-Uni. Et obtient un doctorat en littérature arabe classique à l’Université d’Édimbourg. En 2019, son roman Les Corps célestes devient le premier roman de langue arabe récompensé par l’International Booker Prize. Et, le premier roman d’une auteure omanaise traduit en langue anglaise.

Les Corps célestes ou l’histoire de vie de trois sœurs. Maya, la couturière épouse Abdallah qui s’éprend d’elle au premier regard. La raisonnable Asma se marie à Khaled plutôt par devoir. Khawla, l’insoumise, lit des romans d’amour et rejette ses soupirants. Elle espère le retour de l’homme qu’elle aime depuis l’enfance. Mais Nasser est parti faire ses études à l’étranger et ne reviendra pas. Les trois femmes et leurs proches sont les témoins des mutations qui transforment en profondeur la société omanaise.

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En recevant la distinction, Jokha Alharthi déclare : « je suis heureuse que mon roman contribue à faire connaitre la littérature arabe. J’espère que cela pourra encourager les lecteurs à se plonger dans le monde fascinant de cette littérature.»

Jokha Alharthi succède à l’écrivain soudanais Abdelaziz Baraka Sakin qui avait reçu le Prix de la littérature arabe en 2020 pour son roman Les Jango (Zulma).