JO: des étudiants obligés de quitter leur logement Crous
Plusieurs centaines d’étudiants parisiens sont contraints de déménager car leur logement Crous a été réquisitionné durant les Jeux olympiques.
Ils ont tous été relogés dans d’autres résidences sociales universitaires de la capitale. Mais ne savent pas s’ils retrouveront leurs studios ou chambres en octobre prochain, lorsque les Jeux olympiques et paralympiques seront terminés.
Durant l’été, douze résidences Centre des Œuvres Universitaires et Scolaires doivent être réquisitionnées en Ile-de-France. Douze sur 150, au total, les logements du Crous représentent 22 000 places. Dans ces logements réquisitionnés, on compte, au cours de l’année universitaire, environ 3 000 étudiants.
Ces places doivent ainsi permettre d’accueillir temporairement pompiers, soignants, bénévoles, forces de l’ordre et sécurité civile. C’est en tout cas le calcul que la délégation interministérielle aux Jeux olympiques a fait, pensant que le mouvement de déménagement des étudiants serait « indolore ».
2 300 réponses
Ces réquisitions sont dénoncées par les syndicats étudiants. De son côté, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra avait provoqué un tollé, il y a quelques mois, en déclarant que les étudiants étaient « fiers de laisser leurs logements ». Les pouvoirs publics estiment que 30% des chambres restent vides chaque été.
En avril, le Crous a assuré avoir envoyé un questionnaire aux étudiants bénéficiaires de ces logements Crous et reçu 2 300 réponses, dont 1 448 demandes de relogement à ce stade dans les trois académies de Paris, Versailles et Créteil.
A chaque fois, le Crous a mis à disposition des étudiants des cartons, un service logistique pour le déménagement ainsi que des véhicules.
Les étudiants concernés ont jusqu’à la mi-août pour décider s’ils veulent revenir dans leur ancien logement ou s’ils veulent rester dans leur nouveau lieu de résidence à la rentrée universitaire.