Jeux paralympiques : cap sur l’accessibilité dans les transports

A moins de deux ans des Jeux paralympiques, le gouvernement s’engage à prendre ce problème à bras-le-corps : mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard de la France.

C’est l’avantage d’organiser des jeux paralympiques. Mettre en évidence les retards en matière d’accessibilité dans les transports et les gares en particulier. Ce week-end, Clément Beaune a jugé nécessaire de « mettre les bouchées doubles » pour « atteindre les objectifs ».

Le ministre des Transports a déclaré : « Il faut dire les choses honnêtement, on est retard sur nos objectifs d’accessibilité dans les transports et les gares en particulier ». Da

ns moins de deux ans maintenant, des Jeux paralympiques sont organisés en Ile-de-France.

Une réunion toutes les six semaines

Des déclarations qui ont été faites en marge de la journée paralympique qui s’est tenue samedi, place de la Bastille à Paris. Etaient également présentes Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et Geneviève Darrieussecq, en charge des personnes en situation de handicap.

Clément Beaune s’est engagé à mettre en place « des solutions innovantes » avec notamment un service de taxis et de navettes pour permettre à tous d’accéder aux épreuves des Jeux paralympiques mais aussi à celles des Jeux olympiques. A ce titre, un « comité des mobilités », qui a été annoncé par l’Elysée la semaine dernière, doit se réunir toutes les six semaines pour faire le point sur la question cruciale des transports.

Un délégué interministériel à l’accessibilité

Jeudi dernier, à l’issue d’une réunion avec la Première ministre, un collectif de 52 associations a plaidé pour que le gouvernement accélère ses efforts pour que les personnes handicapées puissent accéder sans entrave à tous les bâtiments et transports et à la plupart des biens et services. Elisabeth Borne a saisi l’occasion pour annoncer la prochaine désignation d’un délégué interministériel à l’accessibilité.