Jean-Paul Darriet (CFCIM) : « La création de richesses est partagée »
La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) a organisé la première étape des Journées économiques France Maroc. L’opération a vocation à se renouveler dans plusieurs villes de France. L’occasion d’interroger son président, Jean-Paul Darriet sur le présent et l’avenir des relations économiques entre la France et le Maroc dans un contexte post-Covid.
Le Courrier de l’Atlas : Dans quel état sont les relations économiques entre la France et le Maroc ?
Jean-Paul Darriet : Aujourd’hui, nous sommes en train de passer à une autre période. Nous sommes dans le post-covid. Toutes les énergies doivent être réunies pour favoriser cette reprise. On attend 5% de croissance au Maroc. Il faut que les adhérents, les entreprises qui font confiance à la Chambre (CFCIM, ndlr), puissent profiter de cette croissance et y participent.
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LCDA : Peut on dire que les relations entre la France et le Maroc sont un partenariat partagé ?
Jean-Paul Darriet : Entre la France et le Maroc, il y a une longue histoire d’activité et d’intérêt économique. La France et le Maroc sont ainsi sur de nombreux secteurs, notamment les secteurs digitaux. La création de richesses est forte et partagée autant dans un pays que dans l’autre. Ce développement économique est de l’intérêt des deux pays.
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LCDA : Les salariés français et marocains sont ils bien formés pour le futur ?
Jean-Paul Darriet : On est pas mal en France dans le domaine et on est aussi extrêmement bons aussi au Maroc. La conjugaison des deux fait des merveilles pour le business et pour gagner de l’argent partout.
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