Israël continue d’expulser sans raison
Illustration. Des passagers à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv (Israël)
Une délégation de 14 jeunes communistes a atterri à Tel Aviv lundi avec l’objectif d’aller porter un message de paix dans la région. Quatre d’entre eux ont été retenus plusieurs heures sans motifs avant que Jalys ne se voit notifier un avis d’expulsion.
Un scénario classique pour l’Etat le plus démocratique au monde. Une délégation de 14 jeunes communistes s’est rendue en Israël pour « porter un message de paix et de solidarité internationale tant du côté israélien que palestinien ». Mais une fois arrivés à l’aéroport de Tel Aviv, quatre d’entre eux se retrouvent retenus par la police des Frontières « plusieurs heures sans motifs ».
Trois seront libérés au compte goutte durant la nuit, Jalys lui n’aura pas cette chance. « Par délit de sale gueule ou pour ses engagements » le jeune homme se voit notifier un avis d’expulsion. Ses camarades feront part des pressions psychologiques mises en place durant les interrogatoires.
« En finir avec l’impérialisme de Netanyahou »
Des pratiques arbitraires pour un pays qui se permet de faire « un bras d’honneur diplomatique à la France en discriminant un de nos concitoyens » dénonce le communiqué du MJCF.
Écœurés par les 24 heures de rétention et la « violence de l’expulsion », les Jeunes Communistes n’oublient pas que « ce n’est rien à côté de ce que vivent les Palestiniens » et promettent déjà de mobiliser un maximum pour « faire entendre la voix des Palestiniens et des Israéliens » afin « d’en finir avec l’impérialisme de Netanyahou ».
Des intentions louables qui se heurtent pour l’instant à l’inaction du gouvernement français, refusant de prendre position, considérant sans doute qu’un Etat démocratique comme celui d’Israël ne peu user de l’arbitraire…
Jonathan Ardines
