Islamisme radical : La guerre idéologique de Jean Castex

 Islamisme radical : La guerre idéologique de Jean Castex

Jean Castex, sur le plateau du 20h de TF1. Thomas SAMSON / AFP

Sur TF1, ce dimanche, le Premier ministre a dénoncé les compromissions avec l’islamisme radical. Il a invité les Français à être fiers de leurs racines, de leur identité, et appelé à cesser « l’autoflagellation ».

 

« Je veux ici dénoncer toutes les compromissions qu’il y a eu pendant trop d’années, les justifications à cet islamisme radical : nous devrions nous autoflageller, regretter la colonisation, je ne sais quoi encore ? ».

Voici les mots du Premier ministre, prononcés hier soir, le 1er novembre, alors qu’il était l‘invité du JT de 20h de TF1.

A la veille de la minute de silence dans les écoles, en hommage à la mémoire de Samuel Paty, ce professeur sauvagement assassiné par un terroriste, Jean Castex a voulu durcir le ton : « le combat, il est idéologique : l’ennemi cherche d’abord à nous diviser en répandant la haine et la violence, à fracturer la communauté nationale ».

« Plus de complaisance d’intellectuels »

« La première façon de gagner une guerre, c’est que la communauté nationale soit soudée, soit unie, soit fière de nos racines, de notre identité, de notre République, de notre liberté, il faut gagner le combat idéologique », a déclaré le chef du gouvernement avant de reprendre, « c’est fini, plus aucune complaisance d’intellectuels, de partis politiques, il faut que nous soyons tous unis sur la base de nos valeurs, sur la base de notre histoire ».

Lavage de cerveau

« Il faut attaquer le mal à la racine (…), ils s’attaquent à des associations paravents, à de fausses mosquées, ils forment des écoles clandestines, ils utilisent les réseaux sociaux, tout cela est au cœur de notre stratégie ».

Jean Castex a confirmé que d’autres associations vont être dissolues, « les écoles clandestines, nous en fermons, nous allons continuer à en fermer ; les fausses associations qui font du lavage de cerveau, nous allons les dissoudre (…), nous en avons fermé deux et nous allons continuer ».

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