Investir dans l’Oriental : l’avenir se construit ici

 Investir dans l’Oriental : l’avenir se construit ici

Illustration – Le parc industriel de Selouane, un pôle moderne dédié aux PME/PMI des secteurs industriels et technologiques, favorisant l’innovation, la logistique et les services supports à l’industrie.

Grâce à la nouvelle Charte de l’Investissement, l’Oriental se transforme en un véritable moteur économique. Entre incitations stimulantes, infrastructures modernes et secteurs en plein essor, la région offre un terrain fertile aux investisseurs en quête d’opportunités à fort potentiel.

Dans un contexte mondial où la compétitivité économique repose sur des écosystèmes régionaux performants, la région de l’Oriental, au nord-est du Maroc, émerge comme une destination de choix pour les investisseurs internationaux. Portée par une nouvelle Charte de l’Investissement ambitieuse, cette région offre des avantages uniques, notamment des primes territoriales et sectorielles majorées, qui en font un terrain privilégié pour les projets à forte valeur ajoutée. Que ce soit dans les secteurs du numérique, des énergies renouvelables, de l’industrie ou du tourisme, l’Oriental combine des infrastructures de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et un cadre incitatif attractif pour garantir la réussite des investissements.

Une connectivité de pointe pour soutenir l’essor économique de l’Oriental

Avec des infrastructures de transport modernes, la région de l’Oriental offre une connectivité optimale, essentielle pour le succès des projets économiques et industriels. Que ce soit par la route, les airs ou la mer, l’Oriental dispose des ingrédients nécessaires pour attirer et soutenir les investissements à grande échelle.

Sur le plan routier, l’Oriental bénéficie d’un réseau dense et bien structuré, facilitant les échanges entre ses villes et les autres régions du Maroc. L’autoroute Fès-Oujda, véritable colonne vertébrale du transport routier, relie la région aux grands pôles économiques du pays, tandis que la rocade méditerranéenne longe les côtes de Nador à Saïdia, assurant une circulation fluide des biens et des personnes.

Mais la région ne s’arrête pas là. Deux projets stratégiques, inscrits dans la loi de finances 2025, viennent renforcer cette dynamique. Le premier, l’autoroute Guercif-Nador, s’étendra sur 104 km et accompagnera le développement du Port Nador West Med. Avec un coût global de 7,4 milliards de dirhams, ce projet, bien qu’encore à un stade peu avancé (13% de réalisation à mi-2024), bénéficiera d’une enveloppe de 752 millions de dirhams en 2025. Le second projet, dédié à la connectivité routière Nador-West Med, couvrira 225,3 km pour un coût de 2,1 milliards de dirhams. Déjà bien engagé (69% de réalisation), il recevra 100 millions de dirhams supplémentaires l’année prochaine.

Dans les airs, l’Oriental se distingue par une connectivité aérienne renforcée, grâce à ses deux aéroports internationaux, Oujda-Angad et Nador-El Aroui. Au cours du premier semestre 2024, les aéroports d’Oujda et de Nador ont connu une croissance notable de leur fréquentation. L’aéroport d’Oujda a enregistré une progression de 15% de son trafic passagers par rapport à la même période de l’année précédente, tandis que celui de Nador a vu sa fréquentation augmenter de 8%. Les nouvelles liaisons aériennes avec Air Arabia, notamment les vols directs entre Oujda, Nador et Rabat, ont réduit le temps de trajet à une heure seulement, stimulant ainsi les échanges économiques et touristiques. De plus, des vols directs vers des villes européennes comme Lyon, Barcelone et Palma de Majorque renforcent l’ouverture internationale de la région, attirant investisseurs et visiteurs. Cette dynamique aérienne positionne l’Oriental comme une porte d’entrée privilégiée vers le Maroc et l’Afrique, offrant un accès rapide et efficace aux marchés régionaux et internationaux.

Sur la mer, l’Oriental s’appuie sur un réseau portuaire stratégique, avec en première ligne le Port de Béni Nsar, porte d’entrée historique de la région. Ce port joue un rôle crucial dans l’accueil des Marocains résidents à l’étranger, ayant traité en 2024 plus de 531.000 passagers et 125.000 véhicules lors de l’opération Marhaba, représentant 19% des flux maritimes. Pour renforcer cette position, une nouvelle station maritime d’une valeur de 162 millions de dirhams sera opérationnelle dès l’été 2025, optimisant l’accueil des voyageurs. Sur le plan commercial, le port connaît une modernisation significative de ses infrastructures, illustrée notamment par le succès du premier convoi commercial avec le préside de Melilla en janvier 2025, marquant une nouvelle ère dans les échanges transfrontaliers. En complément de ces installations, le Port Nador West Med, actuellement en phase finale d’achèvement, s’impose comme un pilier stratégique de l’économie régionale. Conçu pour devenir la référence logistique et énergétique de la Méditerranée occidentale, ce méga-complexe portuaire et industriel offre des perspectives prometteuses pour les échanges commerciaux.

L’essor industriel de l’Oriental : un écosystème dynamique et diversifié

L’Oriental ne se contente pas d’être un carrefour stratégique grâce à ses infrastructures de transport ; elle s’affirme également comme un noyau industriel dynamique et diversifié, attirant des investisseurs internationaux dans des secteurs clés tels que le numérique, l’aquaculture, les énergies renouvelables et le textile. Cette diversification économique, soutenue par des infrastructures modernes et un écosystème d’accompagnement performant, fait de la région un terrain fertile pour les projets innovants et rentables.

Le secteur des énergies renouvelables connaît un essor remarquable, porté par des projets d’envergure internationale. Le groupe industriel chinois Aeolon, spécialisé dans la fabrication de pales éoliennes nouvelle génération, a choisi Nador pour implanter son premier centre de production hors de Chine. Avec un investissement de 2,3 milliards de dirhams, cette usine, qui devrait être opérationnelle dès janvier 2025, renforce la position de l’Oriental comme épicentre des énergies vertes.

Dans le domaine du numérique, l’Oriental attire des multinationales de renom, consolidant sa position comme vitrine technologique de premier ordre en Afrique du Nord. L’entreprise française Tessi a récemment inauguré une plateforme de services multidisciplinaires à Oujda, dans le quartier d’affaires d’Oujda City Center. Cet investissement substantiel, qui promet la création de 300 emplois d’ici 2026, témoigne de la confiance des investisseurs internationaux dans le potentiel numérique de la région. Des acteurs majeurs comme Intelcia et SII renforcent également cette dynamique, faisant de l’Oriental un hub technologique incontournable.

Le secteur du textile n’est pas en reste, avec des projets innovants qui dynamisent l’économie locale. Le groupe Vindi a investi 82,4 millions de dirhams dans une nouvelle unité industrielle à Guercif, spécialisée dans la fabrication de vêtements pour hommes, femmes et enfants. Utilisant des techniques et des machines de pointe, cette unité s’inscrit dans une logique de modernisation et de compétitivité à l’export. Par ailleurs, l’équipementier multinational APTIV a choisi Oujda pour implanter une unité de fabrication de composants automobiles en mars 2023, renforçant ainsi la diversification industrielle de la région.

L’aquaculture et l’agro-industrie bénéficient aussi d’un soutien infrastructurel important, notamment grâce à l’Agropole de Berkane. Cette structure agroalimentaire, d’une superficie de 72 hectares, valorise les produits locaux et contribue à la transformation des ressources agricoles en produits à haute valeur ajoutée. Couplé à des initiatives dans l’aquaculture, ce secteur offre des opportunités d’investissement dans des domaines innovants et durables.

Un capital humain chevronné, atout majeur de l’Oriental

L’Oriental ne se résume pas uniquement à ses paysages époustouflants ou à ses infrastructures modernes. Ce qui fait véritablement battre le cœur de cette région, c’est son capital humain. Une jeunesse dynamique, des talents bien formés et une main-d’œuvre qualifiée sont les piliers sur lesquels repose l’ambition de l’Oriental de devenir un pôle économique et technologique de premier plan.

Au centre de cette richesse humaine se trouve l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda, un véritable fleuron éducatif. Reconnue comme la meilleure université d’Afrique dans le domaine de l’intelligence artificielle en 2023 et classée première au niveau national par le prestigieux Shanghai Ranking en 2022, l’UMP est bien plus qu’un établissement académique. C’est un vivier de compétences, formant chaque année des profils dans des domaines aussi variés que les sciences de l’ingénieur, les technologies de l’information ou encore l’économie. En 2023-2024, plus de 87.000 étudiants ont été diplômés, dont un tiers à la Faculté Pluridisciplinaire de Nador, une institution qui oriente ses formations vers les besoins concrets des projets structurants de la région, comme le Port Nador West Med ou le parc industriel de Selouane.

La région a également compris l’importance de former des profils opérationnels, prêts à intégrer le marché du travail. Des écoles spécialisées comme YouCode à Oujda, dédiée à la programmation et au codage, ou encore la Cité des Métiers et Compétences (CMC) de Nador, qui forme environ 2 500 profils chaque année, viennent compléter cette offre éducative. Ces institutions, souvent issues de partenariats publics-privés, offrent des formations adaptées aux réalités économiques locales, préparant les jeunes aux métiers de demain, qu’il s’agisse de l’industrie, des services ou des technologies.

Cette effervescence éducative et professionnelle s’inscrit dans une vision ambitieuse portée par les pouvoirs publics. Les objectifs gouvernementaux visent à doubler le volume d’investissement privé dans la région et à créer 50 000 emplois d’ici 2026. Une telle ambition ne pourrait être concrétisée sans une main-d’œuvre compétente et motivée, prête à relever les défis d’une économie en pleine mutation.

L’Oriental et la nouvelle Charte de l’Investissement : un duo gagnant pour les entrepreneurs

La nouvelle Charte de l’Investissement, instaurée par la loi-cadre n° 03-22, marque un tournant stratégique dans la politique marocaine de développement économique. Loin de se limiter à la rentabilité, cette charte intègre des dimensions sociales et territoriales, visant à réduire les disparités régionales et à orienter les investissements vers les secteurs d’avenir. Avec neuf objectifs clés – dont la création d’emplois stables, la promotion des énergies renouvelables et le soutien aux secteurs innovants –, elle ambitionne de faire du Maroc un hub continental et international.

Au cœur de cette stratégie, la région de l’Oriental bénéficie d’avantages uniques, renforcés par des dispositifs incitatifs spécifiques. En vertu de l’Arrêté du Chef du gouvernement n° 3-14-23, les projets réalisés dans la quasi-totalité des provinces et préfectures de l’Oriental profitent d’une prime territoriale majorée de 15 % de l’investissement éligible, un taux supérieur à celui accordé dans d’autres régions. À cette prime s’ajoute une autre dite sectorielle qui offre un bonus de 5 %, conformément à l’Arrêté n° 3-13-23. Il s’applique aux secteurs prioritaires tels que le tourisme, l’industrie, le numérique, le transport, l’outsourcing, la logistique, l’industrie culturelle, l’aquaculture et les énergies renouvelables.

Les secteurs éligibles à cette prime connaissent un développement marqué dans l’Oriental. Le numérique, notamment, voit l’implantation croissante de grandes entreprises internationales qui choisissent la région pour développer leurs services et leurs infrastructures. Dans le domaine des énergies renouvelables, des projets stratégiques renforcent la position de la région comme un acteur clé de la transition énergétique. Enfin, l’aquaculture et l’agro-industrie continuent de croître, transformant les ressources locales en produits à forte valeur ajoutée.

Jusqu’à la rédaction de ces lignes, la dynamique d’investissement dans la région de l’Oriental se concrétise par six conventions, représentant un investissement global de 2,3 milliards de dirhams et la création projetée de près de 3 000 emplois directs. Ces projets se déploient stratégiquement à travers la région, avec des initiatives complémentaires à Jerada comprenant une unité de recyclage des produits miniers (103 MDH, 796 emplois) et une installation de valorisation des cendres de la centrale électrique (143 MDH, 155 emplois).

La diversification sectorielle se poursuit avec le développement du textile, marqué par une usine à Guercif (80 MDH, 155 emplois) et une unité de fabrication de fibres à Selouane dans la province de Nador (160 MDH, 406 emplois), tandis que la transition énergétique s’affirme à Driouch avec une unité industrielle de fabrication de pales d’éoliennes (1,64 milliard de dirhams, 1 050 emplois). Cette dynamique est complétée par le renforcement du secteur automobile dans la préfecture d’Oujda-Angad, où une nouvelle usine à Ahl Angad (180 MDH, 430 emplois) vient consolider le tissu industriel régional.

Pour les projets d’envergure stratégique, la charte prévoit également des incitations sur mesure, négociables en fonction des retombées économiques et sociales. Par exemple, les investissements dans les secteurs innovants peuvent cumuler ces avantages, avec un plafond de 30 % de l’investissement éligible.

Mais ce qui distingue véritablement l’Oriental, c’est son écosystème d’accompagnement, piloté par le Centre Régional d’Investissement de l’Oriental (CRIO). Véritable guichet unique pour les investisseurs, le CRIO joue un rôle central dans la simplification des procédures administratives, réduisant ainsi les délais et les obstacles liés à l’implantation de projets. En tant qu’interlocuteur privilégié, il fournit des informations stratégiques, accompagne les porteurs de projets dans leurs démarches et facilite leur intégration dans le tissu économique régional.

Cette dynamique est renforcée par des initiatives tangibles, comme la plateforme « CRI Invest », qui permet aux investisseurs de suivre en temps réel l’avancement de leurs dossiers et d’accéder à des ressources clés. Complémentaire à cette solution, la plateforme « Oriental Connect », spécialement conçue pour les MRE de l’Oriental, vient enrichir l’environnement digital de la région en leur offrant un accompagnement personnalisé, tout en centralisant les démarches administratives, les événements régionaux et les services essentiels à leur implantation.

Aujourd’hui, l’Oriental n’est plus une promesse, mais une réalité en marche. Portée par une vision audacieuse et des leviers stratégiques solides, elle s’impose comme une terre d’investissement où ambition et prospérité se rencontrent. Chaque projet qui s’y érige n’est pas seulement un pari sur l’avenir, mais une pierre apportée à l’édifice d’une région qui se réinvente.