Institut des Cultures d’Islam : Zone franche, une expo sur le nomadisme

 Institut des Cultures d’Islam : Zone franche, une expo sur le nomadisme

Femmes « mulets » : une scène du film-docu Bab Sebta, réalisé par Randa Marouf en 2019.

Un espace poétique et symbolique créé à partir de témoignages. L’exposition « Zone Franche » ouvrira ses portes en février à l’Institut des Cultures d’Islam.

Avec le calendrier édicté par le chef de l’Etat, la culture va, enfin et de nouveau, pouvoir s’animer dans les mois à venir et reprendre notamment le rythme de ses événements.

C’est le cas de l’Institut des Cultures d’Islam qui présente, du 3 février au 1er août prochain, l’exposition « Zone Franche », organisée dans le cadre de la Saison Africa2020.

Cet événement culturel est le fruit d’une rencontre entre trois structures artistiques : Doual’art au Cameroun, Think Tanger au Maroc et l’Institut des Cultures d’Islam, donc, en France.

>> Lire aussi : Nuit des idées : une 6ème édition virtuelle pour se sentir “Proches”

Concept de nomadisme

« À rebours de l’enclave qu’elle désigne habituellement, cette « Zone Franche » explore le mouvement des voyageurs, des marchandises et des imaginaires par-delà les limites matérielles ou invisibles », peut-on lire dans le communiqué de l’Institut des Cultures d’Islam, « en réaction à l’effacement progressif des modes de vie traditionnels, le concept de nomadisme est ici transposé à tout(s) ce(ux) qui traverse(nt) les frontières : femmes, hommes, croyances, biens de consommation et monnaies qui circulent au sein de cartographies arbitraires et d’infrastructures héritées du colonialisme ».

Vente à la sauvette

« Zone Franche » questionne également « les pratiques informelles qui se glissent dans les interstices de la mondialisation ». Par exemple la vente à la sauvette de cigarettes sur les trottoirs parisiens ou encore la contrebande à la frontière du Maroc et de l’Espagne, comme autant de « mécanismes de survie qui soulignent le combat et la résilience des individus en marge du modèle de développement capitaliste ».

>> Lire aussi : Maroc : Festival Visa for Music 2020, une 7ème édition 100% digitale